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Quatre dirigeants de syndicats nationaux se sont joints aujourd’hui à la critique néo-démocrate des Affaires autochtones Jean Crowder pour dire au gouvernement fédéral qu’il faudra plus que des excuses pour améliorer les conditions de vie dans les communautés autochtones du Canada.

Paul Moist, président national du SCFP, Denis Lemelin, président national du STTP, John Gordon, président national de l’AFPC, Pat Van Horne, représentant national des Métallos, et Jean Crowder se sont rencontrés à la galerie nationale de la presse à Ottawa pour exiger que le gouvernement fédéral prenne des mesures urgentes dans les grands dossiers autochtones.

La conférence de presse met fin à une campagne conjointe de cartes postales menée par le Conseil national autochtone du SCFP et son vis-à-vis de l’AFPC. Des milliers de cartes postales signées seront livrées au premier ministre pour lui faire part de quatre recommandations que pourra mettre en œuvre le gouvernement pour améliorer les droits des Autochtones : respect de l’accord de Kelowna, résolution de la crise de l’eau qui sévit dans les communautés des Premières Nations, signature de la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones et fin de la discrimination sexuelle contre les femmes des Premières Nations et leurs familles.

Avec ses 600 000 membres d’un bout à l’autre du pays, Paul Moist affirme que le SCFP peut jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation aux droits des Autochtones dans leurs communautés.

Le SCFP a aussi mené une grande campagne en faveur d’une eau salubre et publique comme droit fondamental.

«Au moins 85 réseaux hydriques des Premières Nations sont considérés “à haut risque”, a précisé Paul Moist. Sur la réserve de la Première Nation Yellow Quill, dans le nord-est de la Saskatchewan, la communauté doit faire bouillir l’eau depuis neuf ans.»

«Le fait que les résidents de plus de 100 communautés ne puissent pas boire leur eau est une honte nationale. Parfois, ça ne suffit pas de s’excuser. Il est temps d’agir, maintenant.»