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Le samedi 24 octobre, les membres du SCFP ont participé à une journée d’action sur l’environnement unique dans l’histoire de la planète. Plus de 150 rassemblements ont été organisés au Canada, pays où, après les États-Unis, ont eu lieu le plus grand nombre d’activités au monde.

Des gens de 181 pays se sont rassemblés dans le cadre de plus de 5200 activités organisées à l’échelle de la planète afin d’exiger des mesures décisives pour réagir à la crise environnementale, des mesures qui doivent inclure une entente audacieuse à la Conférence sur les changements climatiques à Copenhague. La conférence aura lieu 6 au 18 décembre pour remplacer le protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

Tous les rassemblements ont mis en évidence le nombre 350, pour attirer l’attention sur la limite de 350 parties par million (ppm), qui est, selon la majorité des scientifiques, le niveau de dioxyde de carbone à ne pas dépasser dans l’atmosphère. Pourtant, le monde dépasse présentement cette limite, à environ 380 parties par million.

Parmi les participants à Ottawa se trouv nombreux jeunes de tout le pays ont participé à une activité intitulée Power Shift, une réunion de formation, de stratégie et d’action de quatre jours qui a porté sur l’édification d’un mouvement efficace des jeunes sur le climat.

Partout dans les Maritimes, les églises ont envoyé un message au gouvernement fédéral en faisant sonner leurs cloches 35 fois à 15 h 50 (3:50 de l’après-midi).

Mercredi dernier, les députés fédéraux libéraux et conservateurs ont retardé le processus législatif en s’accordant 30 jours de plus pour étudier le projet de loi C-311, la Loi sur la responsabilité en matière de changements climatiques.

« L’effet clair est d’empêcher un vote sur le projet de loi C-311 jusqu’à ce que la conférence de Copenhague soit terminée », a déclaré Linda Duncan, critique en matière d’environnement du Nouveau Parti démocratique (Edmonton-Strathcona) et membre du Comité sur l’environnement.

Ce projet de loi engage le Canada à respecter les cibles, fondées sur des faits scientifiques, de réduction des gaz à effet de serre et oblige le gouvernement à rendre compte publiquement des moyens d’action mis en œuvre.