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Les délégués ont parlé avec passion du plan du SCFP pour la défense de la libre négociation collective et la riposte aux attaques contre les services publics et les travailleurs. Les membres de tous les coins du pays ont raconté les réductions de programmes, les gels de salaires dans le secteur public, l’imposition de concessions et les reculs dans les conventions collectives dont ils ont fait l’expérience.

Dans la conjoncture actuelle, les gouvernements et les employeurs invoquent l’excuse du ralentissement économique pour exiger des concessions et réduire les services. Et les travailleurs les plus vulnérables – nouveaux immigrants, ceux qui ont des handicaps, ceux qui sont aux prises avec la maladie mentale ou ceux qui subissent de l’intimidation et du harcèlement au travail – deviennent encore plus vulnérables.

Pour nous défendre contre des gouvernements antisyndicaux, nous devons mettre en place des structures sectorielles et provinciales qui accroîtront notre force de négociation. Et nous devons impérativement consolider les pouvoirs de nos délégués syndicaux pour protéger les acquis durement gagnés dans nos conventions collectives.

Il faut aussi appuyer l’éducation des membres et les programmes de mentorat pour assurer la relève, car une génération de militants et de membres du personnel s’apprêtent à partir à la retraite et de nouveaux membres devront reprendre le flambeau.

La bonification du Régime de pensions du Canada et la promotion de régimes de retraite à bénéfices déterminées occupent aussi une place importante dans le programme. Et personne n’a oublié qu’un grand nombre de membres du SCFP – dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des services sociaux communautaires, notamment – n’ont pas accès à un régime de retraite au travail.

Les liens entre les différents éléments du programme d’orientation stratégique ont aussi été soulignés. La défense de nos droits de négociation est inséparable de la lutte contre la privatisation, le travail en coalition, l’élection de gouvernements progressistes, la reddition de comptes des élus et l’appui aux personnes progressistes que nous portons au pouvoir.

En pleine discussion par ailleurs très sérieuse, les membres ont eu un moment de détente lorsque Zully Trujillo, de la section locale 2153, a proposé que le SCFP, avec ses 600 000 membres, forme son propre parti politique, une intervention qui a soulevé les applaudissements de la salle.

La discussion sur la Priorité stratégique 3 : Continuer la lutte, aura lieu jeudi avant-midi.