Les travailleurs de la Ville de Toronto, membres des sections locales 79 et 416 du SCFP, ont accordé de solides mandats de grève à leurs comités de négociation.
Les membres du Syndicat des employés municipaux de Toronto, section locale 416 du SCFP, ont voté à 89 % en faveur d’un mandat de grève le 20 mai, pendant que les cols blancs de la Ville de Toronto, membres de la section locale 79 du SCFP, votaient à 90 % le 24 mai. Avec ces mandats, les deux comités peuvent déclencher la grève si les pourparlers achoppent et que la Ville refuse d’offrir un contrat équitable.
« Nous retournons à la table avec un message clair de la part des membres, a déclaré Mark Ferguson, président de la section locale 416. La Ville doit retirer de la table ses 118 pages de concessions. »
« Nous savons tous que les services publics sont un élément important de la reprise économique, a ajouté M. Ferguson. Les services fournis par nos membres font partie des meilleurs avantages qui puissent être offerts aux résidents de Toronto. »
« Nos membres veulent être traités sur le même pied que d’autres travailleurs municipaux syndiqués, qui ont déjà décroché des règlements sans concessions », a précisé Ann Dembinski, présidente de la section locale 79.
Les deux sections locales sont déterminées à travailler en faveur d’un règlement négocié et à essayer d’éviter la grève. « Mais avec ou sans grève, nos membres obtiendront une convention collective équitable, a affirmé Mme Dembinski. La Ville doit cesser de se servir de l’économie comme excuse pour démanteler des droits qu’il a fallu des décennies à mettre en place. »