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Après avoir passé 3 ans à tenter d’obtenir un nouveau contrat de travail, les cols blancs de Lachute au Québec, membres de la section locale 2188 du SCFP, ont déclenché une grève le 8 mai.

La section locale a aussi voté en faveur du déclenchement d’une autre grève d’une journée le 15 mai.

« Le maire doit comprendre que nous voulons être respectés et que nous ne permettrons pas que la ville s’en prenne à nos conditions de travail, dit le vice-président de la section locale 2188, Éric Labonté. Nous travaillons dur pour les citoyens de Lachute et nous sommes fiers du travail que nous accomplissons. Et nous méritons une convention collective équitable et raisonnable. »

Lors du début de la négociation en 2006, la section locale ne demandait que la même augmentation de salaire que les cols bleus.

Mais la direction a déposé des demandes de concessions en matière de sécurité d’emploi, d’ancienneté, de congés parentaux et d’horaires modifiés.

Les relations de travail ont aussi été perturbées lorsque la province a privatisé l’agence responsable de la gestion des matières résiduelles dans la région, la Régie intermunicipale des déchets.

Après la vente – qui est toujours l’objet d’une enquête de la Sûreté du Québec – plusieurs anciens dirigeants ont été réembauchés pour gérer cette agence nouvellement privatisée à partir de leurs anciens bureaux situés au sous-sol de l’Hôtel de ville.

« Il est malheureux qu’à l’approche des élections municipales, certains politiciens tentent de se faire du capital politique sur le dos des cols blancs », a ajouté M. Labonté.

Pour connaître toute l’histoire : Excédés les cols blancs de Lachute déclenchent la grève