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Déclaration du SCFP pour le 1er mai

Depuis plus de 100 ans, le 1er mai est, pour les travailleurs du monde entier, l’occasion de faire le point sur les victoires remportées et le chemin à parcourir.

Créée pour commémorer les luttes du 19e siècle pour l’obtention de la journée de
8 heures, cette journée symbolise l’esprit tenace et révolutionnaire du mouvement syndical.

Ce 1er mai, le SCFP s’efforcera d’empêcher la ratification d’un accord de libre-échange avec la Colombie, un pays qui réprime violemment les droits des syndicalistes.

La crise économique mondiale n’a fait qu’exacerber l’importance d’un mouvement syndical fort.  La solution est de stimuler l’économie avec des services publics solides, de créer des emplois dans tous les secteurs, et de garder l’argent dans nos collectivités plutôt que de le verser dans les coffres des grandes entreprises.

Les membres du SCFP d’un bout à l’autre du pays peuvent être fiers des réalisations des consœurs et confrères de leur syndicat.

Si le 1er mai est le moment de célébrer nos réalisations passées, assurons-nous aussi que ce soit le moment de faire le point, de nous renouveler et de réaffirmer notre détermination à aller de l’avant.


25e anniversaire du Jour de deuil

Le 28 avril 2009 a marqué le 25e anniversaire du Jour de deuil national pour les travailleurs tués ou blessés au travail.

Des célébrations ont été organisées dans des douzaines de collectivités de partout au Canada.

Depuis le dernier Jour de deuil, les membres suivants du SCFP ont perdu la vie au travail :

• Patrick (Ollie) O’Rourke, 62 ans, section locale 7000 du SCFP, Delta, C.-B., est mort après avoir fait une chute au travail.  Tombé le 8 février 2008, il est décédé le 9 septembre 2008.  Il a été dans le coma tout ce temps et n’a jamais repris conscience.
• Nicole De Lafontaine Demontigny, 56 ans, section locale 930 du SCFP, Verdun, Québec, est décédée après avoir été heurtée par une voiture pendant qu’elle était au travail.  Elle est morte le 28 novembre 2008.
• Martin McEwen, 56 ans, section locale 407 du SCFP, Conseil scolaire de Vancouver, est mort le 16 janvier 2009.  Il s’était brisé la hanche en tombant le 9 janvier.
• James Robert « Jamie » Vecchio, 34 ans, section locale 3 du SCFP, Ville de Sault St. Marie, Ontario, a été écrasé à mort par une grue.
• Clifford Payne, 63 ans, conducteur d’autobus scolaire de Corner Brook, à Terre-Neuve et Labrador.  Il est décédé d’une crise cardiaque à la fin de son quart de travail le 12 mars.


Manifestation des paramédics à Victoria

Plus de 500 membres et sympathisants du SCFP se sont joints aux paramédics ambulanciers en grève de la Colombie-Britannique pour protester contre l’inaction du gouvernement.

Une mer de blousons vert fluorescent et une forêt de drapeaux du SCFP se sont frayé un passage depuis le congrès annuel du SCFP-Colombie-Britannique jusqu’à un poste d’ambulance « temporaire » situé, depuis huit ans, dans un hôtel près de l’Assemblée législative de Colombie-Britannique. 

Le président de la section locale 873 du SCFP, John Strohmaier, a déclaré à la foule que
« des conditions de travail et des postes d’ambulance minables, une direction indifférente et des salaires insuffisants ont mené à un déclin constant de ce qui constitue pourtant la première ligne des soins de santé de la province ».


Le maire de Windsor :  ce n’est pas une question d’argent

Dans un exemple classique illustrant pourquoi la négociation par média interposé n’est pas une bonne idée, le maire de Windsor, Eddie Francis, a déclaré cette semaine aux journalistes que la grève des sections locales 82 et 543 n’était pas une question d’argent.

Le président de la section locale 82 du SCFP, James Wood et la présidente de la section locale 543 du SCFP, Jean Fox se sont tous deux dits d’accord, ajoutant qu’ils avaient proposé des solutions créatives pour contenir les coûts des prestations des retraités.

Mais la grève se poursuit.

Le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan, a visité la ville une fois de plus pour se rendre sur les piquets de grève et rencontrer le maire afin de tenter de clarifier la confusion qui règne actuellement sur ce que veut réellement la ville.

« Deux fois déjà nous avons tenté de dénouer l’impasse avec le maire et les conseillers et deux fois nous avons échoué de justesse », a dit M. Ryan.


À Halifax, des militants des services de garde manifestent contre les grandes entreprises du secteur des garderies

Les opposants aux grandes entreprises du secteur des garderies étaient sur place au moment où le plus important fournisseur de services de garde à but lucratif du Canada, Kids and Company, organisait une porte ouverte à son nouvel établissement de Halifax.

Kids and Company compte environ deux douzaines de centres, pour la plupart en Ontario et en Alberta, et l’entreprise a l’intention d’ouvrir 3 centres à Halifax.  Les frais imposés peuvent être aussi élevés que 900 $ par mois.


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