Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le contrôle public du système de gestion des déchets solides de Terre-Neuve-et-Labrador est la meilleure solution aux problèmes de recyclage de la province, selon le SCFP.

Le dernier rapport du vérificateur général de Terre-Neuve-et-Labrador fait état des difficultés dans les efforts de recyclage, notamment les suivantes :

  • 1,3 million de pneus usagers attendent d’être recyclés.
  • Deux tentatives de sous-traitance de la collecte, du transport et du recyclage des pneus usagers ont échoué; et une troisième tentative pour sous-traiter uniquement le recyclage des pneus a aussi échoué.
  • Le nombre de contenants de boissons recueillis à des fins de recyclage est à son plus bas.
  • Deux contrats de recyclage de contenants de boissons ont été accordés sans soumission, sans « date d’échéance identifiable » et sans divulgation complète d’information.
  • Il existe une fiducie de 12,5 millions de dollars pour la gestion des déchets qui pourrait servir à mettre en œuvre « d’importants projets en matière de gestion des déchets ».
« Nous partageons bon nombre des préoccupations exprimées par le vérificateur général et nous croyons fermement que le gouvernement provincial doit prendre les mesures qui s’imposent et commencer à élaborer un plan de gestion des déchets avec propriété et exploitation par le secteur public », affirme Wayne Lucas, président du SCFP de Terre-Neuve-et-Labrador.

 

« La méthode à la pièce, surtout avec le secteur privé, n’est tout simplement pas efficace, précise M. Lucas. Nous ne pouvons pas prendre un ‘demi’ virage vert seulement. »

« Depuis des années, le SCFP soutient qu’il faut mettre au point des programmes pour réduire, réutiliser et recycler nos déchets. Mais il faut le faire correctement. Le SCFP croit que la propriété et l’exploitation de l’infrastructure et des services publics doivent être sans but lucratif pour assurer l’efficience des dépenses et une réglementation efficace dans l’intérêt de la population et de notre planète », poursuit Wayne Lucas.

« Le contrôle public garantit que les gouvernements peuvent faire appliquer des normes environnementales dans les pratiques municipales de gestion des déchets, précise-t-il. La dernière chose dont notre province a besoin, c’est qu’une grosse entreprise multinationale vienne ici et fasse des millions et des millions de dollars de profit avec nos recyclables. »

« Nous devons cesser de les voir comme des déchets. Ce ne sont pas des déchets …ce sont de précieuses ressources. Prenez l’exemple de la Nouvelle-Écosse, qui détourne déjà 50 pour cent de ses déchets des sites d’enfouissement. C’est un but atteignable », conclut M. Lucas.