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La majorité des résidants de la Saskatchewan ne veut pas que le gouvernement privatise les services de santé comme les laboratoires médicaux et les services alimentaires. Les gens s’opposent aussi fortement au recours aux partenariats public-privé pour le financement et la gestion des écoles, des hôpitaux et des routes. Voici les conclusions d’un récent sondage mené par Viewpoints Research.

Le sondage commandé par le SCFP-Saskatchewan a été mené auprès de 800 résidants de la province du 13 au 19 novembre. La marge d’erreur est de ± 3.4 %.

« Le sondage démontre que les résidants de Saskatchewan tiennent à ce que les soins de santé demeurent sous la responsabilité du secteur public et ne veulent pas sa privatisation, même en partie, affirme le président du SCFP-Saskatchewan, Tom
Graham. »

L’été dernier, le gouvernement de Saskatchewan, a admit que sa revue du système de santé – Patient First Review – envisagerait la privatisation de certains services. Toutefois, le sondage Viewpoints a démontré que cette idée suscite une forte opposition.

Plus de 53.6 % des répondants disent s’opposer à la privatisation des services de soutien en santé et de ce nombre, 38,3 % se disent fortement opposés à cette idée. D’autre part, seulement 39,3 % des répondants se disent en faveur de la privatisation et 15,9 % disent y être très favorables.

De plus, la majorité des répondants rejette l’idée d’avoir recours aux partenariats public-privé (PPP) pour la construction d’infrastructure publique comme les ponts et les établissements publics comme les écoles et les hôpitaux. 50 % de la population est contre et 35,7 % pour.

On y apprend aussi que c’est dans une proportion de 73 % que la population considère que les établissements publics comme les hôpitaux et les écoles doivent appartenir et être gérés par le public et non l’entreprise privée.

La majorité des répondants (59 %) considère qu’il est extrêmement important que le gouvernement Wall diminue le temps d’attente dans les hôpitaux. Le deuxième enjeu identifié par le sondage (44,8 %) est la diminution de la pauvreté et du nombre de sans abri.

« Les gens veulent des changements qui contribuent à renforcer notre système public de santé et à aider les plus démunis de nos collectivités, ajoute M. Graham. Le message est Oui nous le pouvons et c’est un message très positif. »

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Renseigments: Tom Graham : 229-8171