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La centrale syndicale de Colombie (CUT) a organisé une grève nationale d’une journée le 23 octobre en appui à une grève générale menée par 9 000 travailleurs de l’industrie du sucre de la vallée du Cauca, ainsi qu’à des manifestations tenues par des peuples autochtones.

Les forces de sécurité colombiennes ont tué trois personnes autochtones et en ont blessé des centaines d’autres.

Au Canada, des militants ont manifesté par solidarité devant le consulat colombien à Toronto.

Les travailleurs de l’industrie du sucre ont déclenché la grève en septembre afin d’obtenir un salaire de subsistance et le droit de se syndiquer.

Quant aux peuples autochtones, ils exigent que le gouvernement respecte leurs droits territoriaux et leurs droits fondamentaux et ils protestent contre les projets de libre-échange avec le Canada, les États-Unis et l’Union européenne.

Trois dirigeants de la grève des travailleurs de l’industrie du sucre ont été arrêtés, ainsi que deux conseillers d’Alexander Lopez, un sénateur progressiste et ancien leader syndical. Tous ont ensuite été libérés plus tard sous caution.

Paul Moist et d’autres leaders syndicaux canadiens ont écrit au président de la Colombie pour exiger l’arrêt des violences contre les membres du syndicat et contre les peuples autochtones. Ils lui ont également demandé de répondre aux besoins légitimes de ces citoyens.

Lettre de Paul Moist au président colombien Alvaro Uribe au sujet de la grève des travailleurs de l’industrie du sucre (236 kB)

Lettre de Paul Moist au président Alvaro Uribe au sujet des arrestations des travailleurs de l’industrie du sucre