Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Le secteur financier des États-Unis se désintègre, les marchés boursiers piquent du nez et les économistes prédisent presque tous un sort semblable au Canada. Les rumeurs de récession sont assourdissantes. Pourtant, tout ce que Stephen Harper trouve à dire, c’est que les « fondement de l’économie canadienne sont sains ».

Mais Stephen Harper sait depuis longtemps que l’économie canadienne se dirige droit vers la récession. Les fonctionnaires du ministère des Finances savaient depuis des mois que le secteur financier américain était sur le point de s’effondrer et que, avec la chute du marché des maisons, il plongerait l’économie canadienne dans une récession.

Il est inconcevable que le premier ministre Harper n’ait pas vu venir la débandade américaine – surtout si l’on tient compte du fait que ses propres politiques économiques ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles du gouvernement américain. En fait, les problèmes des États-Unis découlent des mêmes politiques économiques que Stephen Harper continue à promouvoir pour le Canada : déréglementation, privatisation, baisses d’impôt et faiblesse des investissements publics.

Il est malheureux qu’il continue de tromper les Canadiens même si, depuis qu’il est arrivé au pouvoir :

  • le taux d’inflation est passé de 2,2 % à 3,5 %;
  • les salaires réels de la plupart des travailleurs n’ont pas augmenté, pendant que ceux des dirigeants des grandes entreprises ont bondi de près de 50 %;
  • un Canadien sur dix vit dans la pauvreté;
  • notre croissance économique s’est affaiblie, passant de 4,2 % à 0,1 % au dernier trimestre;
  • la productivité du Canada—l’efficacité de notre économie—a en fait chuté;
  • le surplus budgétaire du gouvernement fédéral a été gaspillé en baisses d’impôt inefficaces et est tombé de 13 milliards de dollars, lorsque les conservateurs sont entrés au pouvoir, à près de zéro cette année.

 

Le prix élevé du pétrole et un secteur financier moins vulnérable ont permis à l’économie canadienne d’être moins durement touchée que celles des États-Unis – du moins pour l’instant. Malheureusement, la vision économique de M. Harper est très étroite et il refuse tout compromis. Ses politiques économiques néoconservatrices – dont l’un des objectifs est l’élimination du filet de sécurité sociale du Canada – ne feront qu’empirer la situation de ceux qui souffrent le plus lors des récessions.

 

Pire, de nombreux Canadiens ont déjà perdu une bonne partie de leurs épargnes de retraite. Les régimes de retraite sûrs du Canada ont perdu 50 milliards de dollars depuis mars et les REER ont chuté d’environ 30 milliards. Les épargnes de retraite de millions de Canadiens sont menacées, mais Stephen Harper ne voit toujours aucun problème.

Nous vivons une période de grandes difficultés économiques et les Canadiens doivent pouvoir compter sur un leader qui a une vision progressiste de l’économie. Nous voulons un premier ministre qui ne laisse pas les gens et l’économie à la merci des marchés et du jugement du milieu des affaires.

Le Canada doit se prémunir à l’avance contre l’instabilité économique et prévoir l’avenir. Voici quelques suggestions.

  • Renforcer les programmes de sécurité économique destinés aux Canadiens : améliorer les régimes de retraite publics; élargir l’AE; instaurer un programme de rénovations résidentielles pour les personnes à faible revenu afin de réduire les coûts d’énergie et offrir un logement à coût abordable; financer les services sociaux publics, les garderies et les soins de santé afin d’aider les ménages à passer à travers les périodes économiques difficiles.
  • Protéger les régimes de retraite et rassurer les Canadiens quant à la solidité de leurs investissements : fournir de meilleures protections pour les régimes de retraite, poursuivre les fraudeurs financiers et réglementer plus sévèrement l’industrie financière.
  • Investir dans notre avenir : accroître le financement fédéral destiné à l’infrastructure publique; investir dans l’éducation publique, la formation et la recherche et le développement, ainsi que dans notre industrie manufacturière et forestière; et créer des emplois verts, avec un financement prévu pour une transition équitable, afin d’aider les travailleurs à s’ajuster à une économie plus verte.