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Réunion du Conseil exécutif national
Les 24 et 25 septembre 2008

LE SCFP NATIONAL DOIT :

1.     Continuer à s’opposer vigoureusement à l’accord de libre-échange négocié avec la Colombie par le gouvernement de Stephen Harper et consolider cette opposition en poursuivant son travail en coalition avec d’autres syndicats et groupes préoccupés par
le sort de la Colombie;

2.     Exiger que le gouvernement respecte les recommandations du comité permanent de la Chambre des communes sur le commerce international qui, dans son dernier rapport, s’oppose aussi à cet accord de libre-échange;

3.     Faire connaître aux membres du SCFP, à la population canadienne, au gouvernement fédéral et aux partis d’opposition fédéraux les conclusions d’une tournée d’une semaine effectuée en Colombie par les dirigeants de syndicats du secteur public;

4.     Agir de façon décisive aux prochaines élections fédérales de manière à dénoncer le gouvernement conservateur parce qu’il veut signer un accord de libre-échange avec la Colombie, ce qui équivaut à signer l’arrêt de mort de tous ceux qui s’opposent aux politiques de l’actuel gouvernement colombien.

PARCE QUE :

•     Les syndicalistes colombiens, les membres des partis d’opposition et les militants des droits de la personne craignent que le libre-échange n’exacerbe des violations des droits de la personne et des droits du travail déjà intolérables;

•     Autour de 5 millions de Colombiens, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été déplacés de force parce que leurs terres ont été saisies au profit d’entreprises privées;
en outre, le gouvernement du président Álvaro Uribe a permis cette situation avec la participation de groupes paramilitaires qui agissent en toute impunité;

•     Les peuples autochtones et afro-colombiens sont les plus durement touchés par les déplacements, qui leur font perdre leurs terres, leur gagne-pain et, souvent, leurs soutiens de famille;

•     Le rapport final du Tribunal populaire permanent accuse de nombreuses sociétés multinationales de « crimes contre l’humanité » et le gouvernement Uribe de complicité avec ces sociétés en leur permettant de transformer la Colombie en laboratoire de libre-échange dans le cadre duquel sont privatisés presque tous les services publics;

•     Beaucoup considèrent la Colombie comme l’endroit le plus dangereux au monde pour les syndicalistes et d’autres militants constamment menacés par les escadrons de la mort militaires; cette année seulement, 38 syndicalistes ont été assassinés.





mf/sepb491