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Une majorité paierait plus avec la réforme fiscale du Nouveau-Brunswick

Une étude commandée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick sur une réforme de la fiscalité indique que tout le monde devra payer plus, sauf les riches.   

Le rapport recommande un taux unique d’impôt, une augmentation de la taxe de vente et une diminution de la taxe d’affaires.  

Une analyse détaillée de la réforme proposée menée par le SCFP suggère que les changements coûteraient à une majorité de résidents au moins 500 $ de plus par année.  Par contre, la tranche de 20 % la mieux nantie de la population verrait son impôt diminuer d’environ 5 300 $ par année.  

Il est difficile d’imaginer une réforme de la fiscalité plus régressive et moins équitable, a affirmé Paul Moist alors qu’il présentait les conclusions du syndicat à un comité gouvernemental à Woodstock un peu plus tôt cette semaine.

 

Les soins de longue durée ont besoin d’une réglementation avec des dents

Les résidents des établissements de soins de longue durée de l’Ontario ont besoin de normes de soins contraignantes, pas de rapports vagues prônant des cibles volontaires.  

Cette semaine, le SCFP, l’UIES, l’ONA et le SEEFPO ont réclamé que soit appliquée une norme minimale de soins de 3 h 30 par jour pour les résidents des foyers de soins de longue durée de l’Ontario. 

Un rapport récemment rendu public par les médias ontariens révèle que plus de 60 % des foyers de soins de l’Ontario n’arrivent pas à respecter la norme minimale de soins de la province.  

Le gouvernement McGuinty vient de publier le rapport de Shirley Sharkey, une lobbyiste travaillant pour les foyers de soins de longue durée qui sont majoritairement à but lucratif dans la province, un rapport qui préconise la non-intervention dans le secteur des soins de longue durée.

 

Les compressions à Air Canada seront dévastatrices

Lisa Vivian Anthony, dont les membres travaillent pour Air Canada à l’extérieur de Halifax, affirme que la décision de la compagnie de licencier plus de 600 agents de bord aura aussi des effets néfastes sur l’économie locale.  

Ce 10 juillet, Air Canada a donné plus de détails à propos des mises à pied que l’entreprise avait annoncées à la fin juin.  

La compagnie a l’intention de fermer les bases de Halifax et Winnipeg.  Si la compagnie affirme avoir analysé le problème en profondeur, elle refuse de communiquer ses données au syndicat, selon Mme Anthony.  

Le conseiller syndical du SCFP national, Peter Baxter, affirme que la fermeture de la base de Halifax fera perdre 8 millions par année à l’économie de Halifax.  

«Les compressions ont été annoncées alors que nous négocions des concessions depuis des années, concessions majeures acceptées par les employés afin de permettre à la compagnie de se refaire une santé financière », dit M. Baxter. 

Mme Anthony dit : « C’est la fin d’une époque pour nous.  Nous servons le public voyageur depuis 32 ans.  Certains de nos membres travaillent ici depuis plus de 30 ans. »

 

G8, les dirigeants du SCFP signent une lettre adressée à Stephen Harper

Le président national et le secrétaire-trésorier national du SCFP, Paul Moist et Claude Généreux ont signé une lettre adressée au premier ministre Harper afin de lui demander instamment d’agir dans le dossier des changements climatiques.

La lettre est co-signée par des dirigeants des organisations syndicales, environnementales, de développement et de justice sociale les plus en vue au Canada.  

La lettre demande à Stephen Harper de :

• Mettre en place un véritable plan national sur les changements climatiques dans le but de diminuer de façon significative les émissions canadiennes de gaz à effet de serre et,
• S’engager à accorder une aide financière aux pays en voie de développement afin qu’ils soient en mesure d’adopter des technologies propres et de s’adapter aux effets des changements climatiques.

Les dirigeants des pays du G8 étaient réunis cette semaine à Tokyo au Japon.

 

Une conférence nationale prend le pouls des services médicaux d’urgence

Plus de 50 militants et membres du personnel travaillant au sein du secteur des soins médicaux d’urgence du SCFP se sont réunis cette semaine à Vancouver.  

Paul Moist s’est joint à John Strohmaier, président de la section locale 873 du SCFP, qui était l’hôte de la conférence et à Barry O’Neill, président du SCFP-Colombie-Britannique, pour souhaiter la bienvenue aux participants.  

Le SCFP compte 10 000 membres du secteur des services médicaux d’urgence dans l’ensemble du Canada.  

La conférence s’est penchée sur l’avenir des services médicaux d’urgence au Canada et elle a abordé la négociation et les divers enjeux en milieu de travail soulevés par les sections locales.  Parmi les différents ateliers qui étaient aussi au programme, notons la mise en œuvre du Plan national d’orientation stratégique du SCFP pour le secteur des services médicaux d’urgence, la planification de la relève, le développement du leadership et les associations et collèges professionnels.

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