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Le SCFP et d’autres syndicats doivent cesser d’investir les fonds de leurs caisses de retraite dans les mines d’Amérique latine, ont lancé deux de quatre panélistes qui prenaient part au forum sur la solidarité internationale organisé dans le cadre du 45e congrès annuel du SCFP-Ontario, tenu à Niagara Falls, en Ontario, du 21 au 24 mai. 

Les investissements des caisses de retraite canadiennes dans les activités minières multinationales au Salvador, au Chili et dans d’autres pays d’Amérique latine ont des effets dévastateurs sur les gens, la terre et l’eau.

« Il faut se départir de nos placements dans Goldcorp », a déclaré un intervenant. « Nous devons nous opposer aux activités minières canadiennes au Salvador », a soutenu un autre.  Deux résolutions ont aussi abordé la question.

Une troisième conférencière, Haïtienne-Canadienne, a demandé aux participants de tenir compte de l’histoire de la révolution des esclaves haïtiens au début du XIXe siècle et de respecter la lutte pour la démocratie menée dans les pays des Caraïbes. Elle a exhorté les sections locales du SCFP à organiser des visites d’échange en Haïti.

Un quatrième délégué, d’origine chilienne, a demandé aux participants d’appuyer Shawn Brant, un leader autochtone poursuivi en justice pour son opposition à l’exploitation des terres autochtones. Une résolution demandait également à la division de faire du « lobbying auprès des gouvernements provincial et fédéral pour que soient rendues toutes les terres qui appartiennent de droit aux Mohawks Tyendinaga ».

D’autres résolutions portant sur la solidarité internationale abordaient la guerre en Afghanistan, la privatisation et la nécessité d’une meilleure éducation des membres en matière de solidarité internationale.

 

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