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Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) se joint à des centaines d’autres organisations et individus et demande au premier ministre du Canada de dénoncer immédiatement et publiquement le général Pervez Musharraf pour les mesures dictatoriales qu’il a mises en œuvre dernièrement.

Paul Moist, président national du SCFP, parlait au nom des 560 000 membres du syndicat d’un bout à l’autre du Canada. Il a invité Stephen Harper à « prendre les mesures nécessaires pour que le peuple du Pakistan et les milliers de Pakistano-Canadiens qui regardent avec frayeur les événements se dérouler là-bas puissent espérer que leurs êtres chers ne seront pas en danger ».

Le SCFP appuie la décision de la Confédération syndicale internationale qui demande « la restauration immédiate de l’autorité de la loi, de la constitution nationale et des droits démocratiques fondamentaux des citoyens du pays ». Le SCFP soutient également la pétition condamnant le président Musharraf pour avoir ordonné l’assignation à résidence du commissaire des droits de l’homme du Pakistan, Asma Jahangir, qui a lui-même demandé aux États-Unis de retirer « tout appui » au régime de Musharraf pour éviter « l’aggravation du conflit civil ».

« Le Canada, déclare Paul Moist, devrait en faire autant. »

Lettre au PM Stephen Harper