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Le SCFP de la C.-B. était à l’avant-plan d’un congrès municipal d’envergure cette semaine pour s’opposer à la privatisation et promouvoir les services publics. Le président du SCFP C.-B., Barry O’Neill, y a déclaré que le débat public-privé en était à une « jonction critique », compte tenu que les gouvernements fédéral et provinciaux intensifient les initiatives de PPP.

Chaque année, le SCFP joue un rôle très visible au congrès de l’Union of British Columbia Municipalities, faisant valoir les dangers de la privatisation et promouvant des solutions et des options de financement publiques. Le congrès annuel rassemble des maires, des conseillers municipaux et des fonctionnaires des quatre coins de la province.

Les municipalités fournissent la majorité des services publics que nous utilisons quotidiennement et sont les principaux champs de bataille où se livre la lutte entre promoteurs de la privatisation et défenseurs du maintien des services publics, selon M. O’Neill dans sa déclaration.

Il fait valoir que les collectivités à court d’argent, avides d’obtenir un nouvel aréna de hockey ou un nouveau centre de loisirs sans devoir absorber une facture olympique en échange, sont les plus vulnérables aux promesses séductrices des grandes entreprises.

Le SCFP de la C.-B. a appuyé des résolutions progressistes, dont plusieurs portant sur le déficit d’infrastructure des municipalités et deux sur des questions relatives à l’eau.

Une résolution sur l’eau, déposée par le district de Tofino, a été principalement inspirée par une crise ayant sévi dans l’économie très touristique du plus célèbre village de pêche sur l’Île de Vancouver. Des entreprises privées d’eau se sont empressées d’envahir le district de Tofino quand celui-ci a vécu une pénurie d’eau potable il y a un peu plus d’un an.

La déclaration de Tofino sur l’utilisation de l’eau s’oppose aux exportations d’eau en vrac, et prône le projet de filtration d’eau potable de Seymour-Capilano et l’usine de traitement des eaux usées de Whistler comme exemples démontrant que le secteur public exerce une gestion plus rentable que le secteur privé.

Durant les quatre jours du congrès, les délégués de l’UBCM ont également soulevé de sérieuses questions sur le Trade, Investment and Labour Mobility Agreement, un accord qui enlève aux gouvernements locaux et régionaux tout pouvoir d’agir dans les meilleurs intérêts des citoyens et des collectivités qu’ils représentent. Une résistance de plus en plus forte s’oppose à cet accord commercial – conclu par la C.-B. et l’Alberta et maintenant promu dans d’autres provinces.

Cliquez ici pour prendre connaissance du texte intégral de l’article de Barry O’Neill sur les priorités syndicales pour l’UBCM.