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Des leaders et des militants syndicaux, des environnementalistes, des défenseurs de la justice sociale et des travailleurs communautaires se sont rassemblés à New York plus tôt ce mois-ci pour informer, organiser et mobiliser les membres des syndicats dans le dossier du réchauffement climatique et d’autres problèmes d’environnement.

La « North American Labor Assembly on Climate Crisis: Building a Global Movement for Clean Energy » a attiré des participants de partout qui voulaient apprendre et édifier des alliances pour élaborer un plan d’action progressiste sur le changement climatique.

Tour à tour, les conférenciers ont insisté sur le fait que les États-Unis et le Canada doivent prendre des mesures énergiques pour stopper le réchauffement climatique et, par la même occasion, créer des millions d’emplois bien payés – et réduire les dommages causés par le réchauffement de la planète et la pollution.

Des délégués internationaux en provenance d’Allemagne et d’autres pays ont fait part aux participants des centaines de milliers d’emplois syndiqués qui ont été créés dans leurs pays grâce aux projets d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable, ainsi que des importantes économies qui en ont résulté.

Les syndicalistes et défenseurs de la justice sociale ont souligné qu’il est important de renforcer la justice environnementale et de veiller à ce que les communautés pauvres et marginalisées bénéficient des solutions et y participent, car ce seront elles qui subiront les effets les plus dévastateurs du changement climatique. Les militants syndicaux et environnementalistes ont partagé des stratégies pour recruter de nouveaux membres, pour informer tant les membres que le public et pour mettre en place des mesures au travail.

Les participants se sont aussi penchés sur des mesures politiques, sur le défi des pertes d’emplois, sur les nouveaux emplois potentiels dans différents secteurs et sur la façon dont le mouvement syndical peut aider à façonner des politiques et des ententes en matière de changement climatique, que ce soit aux niveaux local, régional, national ou mondial. Et pour eux, le secteur public doit jouer un rôle de chef de file dans ce mouvement.

De nombreux délégués du mouvement syndical canadien ont assisté à la rencontre, dont des représentants des Métallos, des TCA, du CTC et de l’Internationale des services publics. L’économiste principal du SCFP, Toby Sanger, a participé au travail entrepris par le SCFP sur l’aspect économique du changement climatique et a aidé à consolider les alliances du SCFP avec d’autres syndicats et organisations environnementales.

Comme le soulignait Leo Gerard, président international des Métallurgistes Unis, dans son discours : « Nous avons la science, nous avons l’économie; il ne nous manque que la volonté politique. Nous pouvons le faire en une génération, pas en 50 ans. Et si cela se fait, ce sera fait par nous : une alliance de syndicalistes, d’environnementalistes et de jeunes. »