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Les Canadiens veulent que les choses bougent vraiment dans le dossier du changement climatique. Mais le gouvernement conservateur à Ottawa fait la sourde oreille.

Le Comité national du SCFP sur l’environnement demande aux membres du SCFP d’écrire au ministre fédéral de l’Environnement, John Baird, et au premier ministre Stephen Harper pour leur faire savoir que le plan proposé par le gouvernement conservateur dans le dossier du changement climatique est très loin de répondre à nos attentes. Le gouvernement veut se donner une belle couleur verte, tout en ménageant des faveurs aux grandes entreprises, en particulier dans le secteur des sables bitumineux en Alberta.

· bairdj@parl.gc.ca
· John.Baird@ec.gc.ca
· pm@pm.gc.ca

Le nouveau plan sur le changement climatique, annoncé le 27 avril à Toronto, n’atteindra aucun des buts visés. Il contient trop d’échappatoires pour les gros émetteurs et n’établit aucune limite ferme sur les émissions. Les conservateurs optent plutôt pour un plan « d’intensité des émissions », une approche qui laisse le champ libre aux entreprises parce qu’elle permet aux véritables émissions d’augmenter, tant que les émissions par unité de production diminuent. Il s’agit d’un plan trompeur qui n’est pas bon pour l’environnement.  Il démontre que le Canada ne fait pas sa part dans la lutte que mène la communauté internationale contre le changement climatique.

À leur dernière réunion semestrielle tenue à Ottawa, les membres du Comité national du SCFP sur l’environnement ont réagi fortement à la déclaration du ministre Baird qui affirmait que le coût du respect de l’engagement pris à l’égard du protocole de Kyoto serait trop élevé pour le Canada.

« Le ministre ne semble pas comprendre, a déploré Rh’ena Oake, coprésidente du Comité.  Les gens savent que le changement climatique est un danger réel et ils veulent que les choses bougent vraiment.  Ils veulent que le gouvernement avance et propose de véritables solutions aux problèmes soulevés par le changement climatique. D’abord, ces mesures seront bonnes pour l’économie et pour la croissance des emplois dans le secteur public. Mais surtout, nous n’avons pas le choix : si nous voulons un environnement stable, nous devons agir maintenant pour contrer les effets du changement climatique. »

Le Comité n’est pas impressionné par le plan proposé par le gouvernement Harper. Celui-ci est beaucoup trop tolérant pour les gros émetteurs et il ne mènera pas assez rapidement à une réduction des gaz à effet de serre. Il accorde trop d’importance à l’individu, par exemple en interdisant l’utilisation des ampoules incandescentes. Bien qu’elle soit valable, cette mesure n’est qu’une petite partie d’une solution beaucoup plus globale qui exige du Canada qu’il emboîte le pas aux autres pays qui agissent déjà en matière de changement climatique.