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La population de Cornwall, d’Alexandria et de Finch de même que des comtés de Glengarry, de Stormont et de Dundas doit composer avec une réduction considérable des services ambulanciers à compter d’aujourd’hui. Les membres de la section locale 3251 du SCFP ont voté à 97 % en faveur du rejet de l’offre de la Ville de Cornwall et du déclenchement d’une grève à compter de 7 heures lundi matin.

« Nous avons demandé d’aller en arbitrage puisque nous avons déjà tout fait ce que nous pouvions pour tenter de conclure une entente, explique le porte-parole de la section locale 3251, Bob Manny. Nous avions imploré le maire et les conseillers municipaux de ne pas nous contraindre à la grève, mais ils ont continuellement refusé de travailler avec nous dans l’optique de conclure une entente acceptable pour nos membres. »

La section locale 3251 - PARA du SCFP représente des paramédics qui travaillent dans des situations de vie ou de mort et sont soumis à un stress énorme dans le cadre de leur travail. Ils travaillent plus de 40 heures semaine, souvent des quarts de 12 heures, et ne demandent qu’à être rémunérés équitablement. L’écart entre l’offre de la Ville de Cornwall (représentant les autres municipalités et comtés susmentionnés n’ayant aucun pouvoir de négociation) et le montant revendiqué par les paramédics n’est que de 1,5 %.

De poursuivre M. Manny : « Nous fournissons un service essentiel. De plus, nous reconnaissons la responsabilité que nous avons à l’égard des collectivités que nous desservons. Nous sommes des paramédics dévoués. Croyez-moi, les travailleurs qui exercent ce métier ont nécessairement la vocation d’aider les gens. Nous ne nous enrichissons pas et nous œuvrons dans des conditions moins qu’optimales.

Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous réduisons les services de 50 %. Toutefois, les élus de Cornwall ont choisi de faire fi de la réalité de nos conditions de travail extrêmement difficiles et stressantes. Le stress auquel nos membres sont soumis s’explique par plusieurs facteurs : les longues heures de travail, les conditions difficiles et le fait de souvent vivre en direct la tragédie et l’horreur d’accidents automobiles, d’incendies et de violence.

Les élus ont refusé nos demandes d’arbitrage à plus d’une reprise. Ces mêmes politiciens, portés au pouvoir par les citoyens de Cornwall, ont provoqué cette confrontation en demandant de ne pas instituer une commission de conciliation. »

Puisque les membres de la section locale 3251 - PARA du SCFP fournissent un service essentiel, ils doivent travailler un nombre minimal d’heures. Au déclenchement de la grève, les services paramédicaux aux 100 000 résidents relevant des cinq bases seront assurés par un nombre réduit de 22 paramédics, appuyés par huit cadres. « Et plusieurs de ces cadres n’exercent plus le métier activement depuis des années », explique M. Manny.

De conclure ce dernier : « La réalité de la situation est celle-ci : pour une question de 1,5 %, les élus ont bloqué tous les transferts de patients entre hôpitaux sauf en cas d’urgence. Et seulement deux ambulances desserviront la population de l’extérieur de Cornwall. Nous attendons toujours qu’on nous présente un plan d’urgence. Comment des élus peuvent-ils agir ainsi? »

Renseignements:

Bob Manny
représentant national du SCFP
(613) 933-5515

Wendy Forbes
représentante du service des communications
(416) 892-8716