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Ottawa – « Les Canadiens s’attendent, de façon raisonnable, à recevoir des soins de santé assez rapidement, selon Paul Moist, président national du plus grand syndicat du Canada, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ils s’attendent aussi à ce que leurs besoins soient comblés par le système de santé public – et non à son détriment. »

Les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de la Santé se rencontrent à Toronto cette semaine pour discuter de la question des temps d’attente. « Le premier ministre Harper doit renoncer aux jeux politiques sur les temps d’attente et mettre en place une approche basée sur les équipes intégrées pour la prestation de services de santé aux Canadiens », affirme M. Moist.

Le rapport final du Dr Brian Postl, conseiller fédéral sur les temps d’attente, proposait de nombreuses recommandations clés favorisant le renforcement du système public. Le Dr Postl a souligné la nécessité d’une stratégie en matière de ressources humaines en santé et de soins basés sur le travail d’équipe, ainsi que le recours aux coordonnateurs de temps d’attente et aux défenseurs des patients.

« De nombreuses provinces font des progrès grâce à des stratégies innovatrices, mais M. Harper tente de marquer des points politiques en soutenant le nouveau modèle d’entreprise du Québec en matière de garanties de temps d’attente », précise Paul Moist. Les solutions au problème des temps d’attente sont nombreuses dans le système public : regroupement des listes d’attente des médecins, création d’équipes multidisciplinaires et maximisation des salles d’opération des hôpitaux et des cliniques spécialisées.

M. Moist donne l’exemple d’une clinique de remplacement des articulations du nord de Vancouver qui a réussi à faire passer l’attente de 50 semaines à moins de quatre, grâce à la collaboration entre cinq chirurgiens orthopédiques. Les faits du Canada et d’ailleurs montrent qu’au contraire, les soins privés contribuent à l’allongement des listes d’attente et à la hausse des coûts.

« Notre système de soins de santé peut répondre aux besoins de la population, si nous écoutons les conseils de nos propres professionnels de la santé, affirme Paul Moist. Le centre de santé du sein de Sault-Ste-Marie a réduit de 75 pour cent le temps d’attente pour une mammographie en offrant différentes épreuves le même jour.

« Nous avons déjà une garantie en soins de santé – la Loi canadienne sur la santé. Le premier ministre Harper doit faire respecter cette garantie et travailler avec les provinces à mettre en œuvre une solution publique », conclut Paul Moist.

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Renseignements : Paul Moist, président national du SCFP, 613-237-1590, poste 224, 613-558-2873 (cell.); Catherine Louli, Service des communications du SCFP, 613-851-0547 (cell.); Stan Marshall, services nationaux du SCFP, 613-286-6568 (cell.) /sepb491