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La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCEE) mobilise ses membres et ses alliés en vue de la Journée nationale d’action du 7 février 2007.

« Nous faisons appel aux sections locales du SCFP pour qu’elles appuient, le 7 février, la FCEE, qui poursuit sa lutte visant à rendre les études postsecondaires plus accessibles, de déclarer le président national du SCFP, Paul Moist. La hausse des frais de scolarité préoccupe grandement tous les membres du SCFP ainsi que les membres de leur famille, car les frais de scolarité créent un obstacle qui empêche l’accès à l’éducation postsecondaire aux travailleurs. Le problème touche durement les milliers de membres du SCFP dans le milieu universitaire qui poursuivent également des études. L’augmentation des frais de scolarité est lourde de conséquences : réductions de salaire pour les auxiliaires à l’enseignement, hausse des coûts absorbés par les travailleurs et gonflement de la dette étudiante des jeunes. Les frais de scolarité sont des frais d’utilisation et représentent rien de plus qu’une autre forme de privatisation qui nuit à nous tous. Il est essentiel que les universités reçoivent un financement adéquat. »

Au fédéral, le Parti conservateur menace d’imposer des programmes de prêts remboursables selon le revenu qui auraient pour effet d’hypothéquer l’avenir des étudiants. Le gouvernement fédéral doit cesser de se cacher la tête dans le sable pour ne pas voir le véritable problème qui mine la qualité et l’accessibilité de l’éducation universitaire, celui du sous-financement chronique.

La FCEE a mené des études poussées sur les répercussions de programmes de prêts remboursables selon le revenu. Ainsi, les diplômés à faible revenu prendraient plus de temps à rembourser leur prêt, tandis que les personnes gagnant de gros salaires pourraient rembourser leur prêt rapidement et éviter de payer des intérêts. Ceux qui auraient les moyens de régler immédiatement leurs frais de scolarité éviteraient de payer des taux d’intérêts faramineux après leurs études et paieraient ainsi moins pour leurs études postsecondaires.

De plus, ces études ont démontré que le remboursement selon le revenu nuirait davantage aux femmes puisque ces dernières prendraient, en moyenne, plus de temps pour rembourser leurs prêts à intérêt. Étant donné que les femmes sont nombreuses à quitter le marché du travail pour avoir des enfants et continuent de gagner moins que les hommes, en moyenne, il leur serait plus difficile de rembourser les prêts d’études qui leur auraient été consentis.

« Ensemble, travailleurs, étudiants, parents et contribuables, nous comprenons l’importance de la solidarité pour transmettre un message haut et fort au gouvernement fédéral. Nous voulons qu’il se mouille et qu’il affecte des fonds fédéraux à l’éducation postsecondaire. Nous n’en voulons plus de frais d’utilisation prohibitifs déguisés en frais de scolarité qui montent en flèche », d’ajouter Claude Généreux, secrétaire-trésorier national du SCFP.

Visitez le site Web de la FCEE pour consulter la liste d’activités organisées dans votre région.