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Dans ce deuxième numéro du rapport « Le SCFP : un bilan positif », nous tentons de saisir l’importance et l’ampleur impressionnantes des activités entreprises par notre syndicat au cours de la dernière année. Nous sommes toujours aussi fiers du travail inlassable de nos militants et de notre personnel et nous sommes heureux de vous faire part de leurs réalisations dans ce document.

Même si le SCFP continue d’attirer de nouveaux membres, notre taux de croissance a ralenti. C’est pour cette raison que le recrutement est un objectif prioritaire du document d’orientation stratégique adopté au congrès national de 2005. Quelque 70 pour cent des travailleurs ne profitent toujours pas des bienfaits de l’adhésion à un syndicat. Nous devons intensifier nos efforts de recrutement et soutenir ceux qui sont déployés par les syndicats d’autres secteurs.

Côté finances, notre syndicat est solide. En 2005, notre caisse de grève s’établissait à près de 30 millions $. Le budget de fonctionnement du SCFP est aussi en santé, grâce aux efforts consentis par tous les organismes à charte et à nos saines pratiques de gestion financière. Il y a eu d’importants conflits en 2005, dont celui de la Fédération des enseignants de la Colombie-Britannique, qui protestait contre la tentative du gouvernement provincial de lui imposer une convention collective non négociée. Les membres du SCFP de la C.-B. ont fait preuve d’une solidarité incroyable en luttant côte à côte avec les enseignants. Plus de 25 000 membres des conseils scolaires du SCFP ont quitté le travail pendant 15 jours et 45 000 autres membres ont participé à des moyens d’action au travail d’une journée. Notre syndicat avait de bonnes raisons d’être fier et le gouvernement de Gordon Campbell a bien compris notre message.

Les travailleuses des soins à domicile de la Croix-Rouge au Nouveau-Brunswick ont été aux piquets de grève pendant près de 12 semaines et ont signé une encourageante première convention collective avec leur employeur. Les travailleurs de soutien des conseils scolaires de Turtle River, au Manitoba, ont cessé le travail pendant presque trois mois pour obtenir la parité salariale. Les travailleurs municipaux de Regina ont fait une grève de 25 jours et les travailleurs en grève du Casino de Calgary ont bravé des belliqueux qui tentaient de franchir leurs piquets de grève. Dans chaque conflit, nos membres ont défendu avec courage notre droit à la libre négociation collective. Nous avons aussi partagé les luttes syndicales de nos consoeurs et confrères d’autres syndicats, dont les 5000 employés en lock-out de Radio-Canada et les 12 500 employés en grève de Telus en C.-B. et en Alberta.

Au-delà des frontières de notre syndicat et de notre pays, nous avons appuyé les secours apportés dans la foulée de plusieurs désastres naturels, dont le tremblement de terre au Pakistan, l’ouragan Stan au Guatemala et l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans. Des dirigeants du SCFP ont présenté une perspective syndicale aux pourparlers de l’Organisation mondiale du commerce, à Hong Kong, et au Sommet des Amériques, en Argentine, entre autres. Nous avons aussi parrainé des militants d’autres pays, venus partager leur expérience avec des Canadiens. Ces activités de défense de la justice dans le monde s’inscrivent dans notre responsabilité de créer des liens avec les travailleurs du monde entier.

« Le SCFP : un bilan positif » met en évidence les immenses efforts déployés par nos militants et notre personnel pour représenter nos membres qui, à leur tour, travaillent fort à offrir les services publics grâce auxquels il fait bon vivre dans nos collectivités.