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PETERBOROUGH, Ontario – La réduction des heures de travail et les compressions de personnel proposées par la direction du Fairhaven Home for the Aged, un foyer pour personnes âgées, auront des répercussions négatives sur les soins en établissement, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Le SCFP représente 280 travailleuses et travailleurs de la santé des premières lignes, à temps plein et à temps partiel, du foyer de 250 lits.

« Nous ne sommes pas une chaîne de montage – nous prodiguons des soins aux pensionnaires âgés, a déclaré Carolyn Shaughnessy, présidente du SCFP 131. Nos membres doivent déjà composer avec des délais serrés et de lourdes charges de travail. Ces compressions diminueront le temps dont nous disposons pour faire notre travail correctement. »

Les travailleuses et travailleurs des soins de longue durée ont joué un rôle primordial dans la reconstruction de Fairhaven. En effet, entre 1995 et 2000, les travailleuses et travailleurs du SCFP ont accepté un gel salarial de 5 ans pour éviter la fermeture du foyer. Par ailleurs, les membres de la direction ont reçu une augmentation de 9 % pendant la même période. La dernière convention collective, qui a pris fin le 31 décembre 2004, n’incluait que des augmentations minimales qui n’ont pas permis de rattraper les pertes dues à l’inflation. « Nous voulons une augmentation salariale raisonnable pour nous aider à obtenir la parité salariale avec les travailleuses et travailleurs des soins de longue durée des municipalités avoisinantes », a affirmé Mme Shaughnessy.

« Avant même le début de cette ronde de négociation, la direction nous menaçait de licenciements si nous exigions des hausses salariales, a rappelé Carolyn Shaughnessy. Maintenant que nous amorçons notre premier arbitrage en 20 ans pour obtenir une augmentation de salaire équitable, la direction donne suite à ces menaces et réduit le personnel. C’est inacceptable. »

En plus d’avoir des répercussions sur les soins infirmiers directs, les compressions élimineront deux programmes récréatifs au foyer. « La direction invoque un financement insuffisant pour justifier les compressions, mais Fairhaven a plus de deux millions de dollars dans un fonds de roulement et de réserve et le foyer retirera encore deux millions de dollars de la vente de son ancien édifice, a ajouté Mme Shaughnessy. Cet argent devrait servir à améliorer les soins offerts aux pensionnaires plutôt que d’être amassé dans un fonds de réserve qui continue de croître chaque année sous prétexte de rénover un édifice qui n’a que cinq ans. » Au cours des deux dernières années, le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a augmenté le financement accordé à Fairhaven.

Si l’on se fie aux états financiers vérifiés de Fairhaven, la direction peut, à sa discrétion, utiliser le fonds de réserve comme elle l’entend, dans l’intérêt du foyer. « La direction doit prendre la bonne décision – et la réduction des heures du personnel n’est pas dans l’intérêt des pensionnaires de Fairhaven, selon Mme Shaughnessy. Nous invitons les familles et la collectivité à demander au conseil d’administration et à la direction d’annuler les compressions et de restaurer toutes les heures afin que les pensionnaires puissent obtenir les soins de qualité qu’ils méritent », a conclu Carolyn Shaughnessy.

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Pour renseignements :

Carolyn Shaughnessy, présidente, SCFP 131 (705) 875-0975 cell.
Allison Davidson, conseillère syndicale du SCFP (705) 743- 0600
James Chai, SCFP-communications (416) 292-3999