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« Une infrastructure publique affaiblie est comme une maison infestée de termites, a dit la Dre Linda Rae Murray aux délégués hier. Elle paraît bien de l’extérieur, mais à l’intérieur, tout s’effrite. »

C’est pour cette raison que les syndicats sont si importants, selon la présidente du Groupe de recherche en politique sur la santé et la médecine. Les syndicats démocratiques et militants ont le pouvoir d’obliger les gouvernements à rendre des comptes, pour le bien public.

Sans syndicat, les gens n’apprennent pas à se regrouper pour changer les choses, a soutenu la Dre Murray. Pourtant, 30 pour cent seulement des travailleurs canadiens sont syndiqués.  

« Notre tâche, c’est de syndiquer les 70 pour cent qui restent, a-t-elle affirmé, parce qu’aucun progrès important ne s’est produit sans la participation active du mouvement syndical. »

Au sein de ce mouvement, les travailleurs du secteur public ont une responsabilité et un rôle particuliers.  Nous luttons non seulement pour défendre nos emplois, mais aussi contre la sous-traitance et la privatisation, pour le bien de tous.  

« Notre tâche, a ajouté la Dre Murray, consiste à faire comprendre à nos voisins et à nos amis qu’ils seront beaucoup plus forts à l’avan-garde s’ils se tiennent à nos côtés que s’ils restent seuls. Nous sommes aux premières lignes de cette bataille; nos intérêts sont les intérêts du peuple. »

« Au syndicat, vous pouvez apprendre à rédiger un dépliant, à organiser une réunion, à monter un site Web, a-t-elle souligné.  Au syndicat, les gens ordinaires peuvent apprendre à se regrouper et à lutter pour le changement. »  

« C’est dans les syndicats démocratiques que nous apprenons à nous organiser, à gagner et, parfois, à perdre, à reprendre nos forces et à revenir au front. L’essence du syndicalisme s’oppose directement à l’individualisme fou », a-t-elle conclu.

« Nous sommes la meilleure arme que possèdent les humains. »