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« L’impartition » affaiblira la SRC et nuira aux relations syndicales-patronales

OTTAWA, ON. – Le plus grand syndicat du Canada accorde son appui aux travailleurs de la SRC en lock-out dans leur lutte contre le recours accru aux sous-traitants et demande à la direction de la SRC de revenir à la table pour négocier de bonne foi.

« En mettant ses travailleurs en lock-out, la direction de la SRC a pris une mesure agressive et désespérée pour forcer son projet d’impartition, a soutenu Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Ce genre d’hostilité ne peut qu’affaiblir la SRC et envenimer davantage les relations syndicales-patronales lorsque le conflit sera terminé. »

Dans une lettre adressée à Robert Rabinovitch, président de la SRC, M. Moist informe la direction de la SRC que le SCFP « appuie sans réserve » la Guilde canadienne des médias dans ses efforts pour négocier une convention collective équitable avec la SRC. Paul Moist s’est rendu aux piquets de grève dressés à l’extérieur de l’édifice de la SRC à Winnipeg ce matin et y a distribué des copies de la lettre.

« Le SCFP soutient les demandes des travailleurs de la SRC qui veulent avoir de vraies carrières à la SRC et un équilibre sain entre leur travail et leur vie sociale et familiale, a écrit Paul Moist à Robert Rabinovitch. Nous favorisons également de meilleurs programmes de formation et de perfectionnement, de même qu’une rémunération juste pour le travail qu’ils font. »

M. Moist souligne que la Guilde a souvent répondu aux exigences de la direction en matière de flexibilité, les employés de la SRC s’étant adaptés à d’immenses compressions et à d’importants changements organisationnels au fil des ans.

« Je ne peux pas blâmer les travailleurs de la SRC d’avoir rejeté les propositions de la direction en matière d’impartition, a ajouté Paul Moist. L’impartition est une forme de privatisation qui ne fera qu’affaiblir la SRC. La qualité de la radiodiffusion, le moral et le discours culturel du Canada souffriront si le plan d’impartition est mis en œuvre. »

Paul Moist a offert le soutien du SCFP aux membres en lock-out de la Guilde et a invité les sections locales du SCFP à respecter et à soutenir activement les piquets de grève.

« Des travailleurs temporaires ne peuvent pas bâtir et maintenir un radiodiffuseur public solide, a conclu M. Moist. Pour continuer d’œuvrer dans l’intérêt public, la SRC ne doit pas affaiblir le pays en forçant l’embauchage d’un plus grand nombre de sous-traitants. »


Pour renseignements :

Paul Moist
président national du SCFP
(613) 558-2873

Claude Généreux
secrétaire-trésorier national et porte-parole francophone
(514) 884-5074

David Robbins
SCFP-communications
(613) 878-1431