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La municipalité régionale du comté de Cape Breton (CBRM) a annoncé à ses employées et employés à temps partiel quils ne peuvent pas détenir plus dun emploi à temps partiel pour la municipalité.

Par exemple, un brigadier travaillant 20 heures par semaine na pas le droit dobtenir un poste de préposé au nettoyage lui assurant un autre 20 heures de travail par semaine. Cest le SCFP qui représente les deux groupes de travailleuses et travailleurs à temps partiel.

La conseillère syndicale nationale du SCFP, Jacquie Bramwell dit : « Cette politique est en contradiction avec ce qui se passe dans le monde du travail daujourdhui. Tout le monde sait que la majorité des nouveaux emplois créés dans la région de Cape Breton sont des emplois à temps partiel ou occasionnels. En plus dêtre dans limpossibilité de se trouver un emploi à temps plein, ces travailleuses et travailleuses se font dire par la CBRM quils nont pas le droit davoir plus dun emploi à temps partiel pour gagner leur vie ».

« Une préposée à lentretien a posé sa candidature à un poste de brigadière et on lui a dit quelle devait choisir entre les deux emplois. Cest le summum du ridicule », affirme Mme. Bramwell. Le SCFP est à étudier sil sagit dune violation des droits de la personne.

Les brigadières et brigadiers sont représentés par la section locale 761 du SCFP, alors que les préposées et préposés à lentretien sont membres de la section locale 759 du SCFP cols bleus de la CBRM.