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La grève menée par les travailleuses et travailleurs dhôpitaux membres du SCFP au Nouveau-Brunswick dure depuis près dune semaine, et le premier ministre de la province, Bernard Lord, décide dadopter la ligne dure.

Les travailleuses et travailleurs considérés non essentiels ont fait du piquetage devant les hôpitaux de Moncton et les bureaux de Lord cette semaine afin dinformer la population du rôle du gouvernement dans cette grève « non nécessaire ».

Le président du Conseil des syndicats hospitaliers du Nouveau-Brunswick, David Rouse, a déclaré que le gouvernement aurait pu accepter le rapport de la commission de conciliation et ainsi épargner beaucoup dennuis à la province.

La commission de conciliation avait recommandé une augmentation salariale de 12 pour cent sur quatre ans.

Lannée dernière, pendant une grève des gardiens de prison et des travailleurs des collèges communautaires, Lord a voulu que le syndicat accepte le rapport de la commission de conciliation. Cette fois-ci, il sen tient à son offre dune augmentation de 8 pour cent des salaires.

« Le premier ministre Bernard Lord tente décraser les travailleuses et travailleurs dhôpitaux du Nouveau-Brunswick, pouvait-on lire dans un feuillet de grève. Plusieurs sont des mères monoparentales qui ne gagnent pas plus que 12,27 $ lheure. »

« Nous espérons que le premier ministre retourne immédiatement à la table de négociation et poursuivre les négociations avec le rapport de la commission de conciliation en main », de dire M. Rouse.

La section locale 1252 du SCFP est sans convention collective depuis 14 mois.