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Une étude ontarienne affirme que les travailleuses et travailleurs des maisons de soins sont surmenés et que les patients ne reçoivent pas les soins adéquats Un sondage publié cette semaine par l’Université York démontre que les institutions de soins de longue durée ont besoin de se voir imposer des normes de soins. L’étude intitulée There are not enough hands: Conditions in Ontario’s long-term care facilities, (Il manque de main-d’œuvre :la situation dans les établissements de soins de longue durée de l’Ontario), affirme que la pénurie de personnel et le niveau de soins sans cesse plus élevé exigés par certains patients nuisent aux conditions de vie dans ces établissements. Les Dr. Pat Armstrong et Tamara Daly, des experts en politiques de la santé ont rédigé ce rapport en se basant sur un sondage réalisé auprès de 1 000 membres du SCFP travaillant dans 18 établissements ontariens de soins de longue durée. Les membres du SCFP sont responsables de près du tiers de tous les lits de soins de longue durée de la province. Les répondantes et répondants à ce sondage ont parlé du manque criant de personnel dans toutes les catégories d’emploi, d’un nombre inquiétant de tâches non réalisées parce que le temps manque pour prodiguer les soins appropriés, d’un haut taux de violence entre les résidentes et résidents et à l’encontre du personnel, de normes à peine respectées et d’une résistance à dénoncer les pratiques dangereuses. « Nous devons nous rappeler que les établissements de soins de longue durée sont des lieux de résidence et des lieux de travail, a dit Mme Daily. Des soins de bonne qualité exigent de bonnes conditions de travail. »