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Consurs et confrères,

Nous espérons que le week-end de la fête du Travail vous permettra de vous détendre avec votre famille et avec vos amis, mais aussi de célébrer le travail que nous faisons à titre demployées et employés du secteur public dans nos collectivités partout au pays.

Cette année, bon nombre des services que nous offrons souffrent du sous-financement et des compressions qui leur ont été imposés et nos collectivités ploient sous la pression. Dans certains cas, il semble que les gouvernements soient incapables de travailler ensemble pour offrir les importants programmes sociaux que le public veut et mérite, comme lassurance-maladie.

Ce mois-ci, le premier ministre rencontrera les dirigeants provinciaux et territoriaux pour discuter de santé. Les programmes sociaux les plus précieux pour les Canadiennes et les Canadiens manquent cruellement de financement et, dans beaucoup de régions du pays, dirresponsables projets de privatisation menacent encore davantage leur universalité.

La population canadienne veut aussi des solutions à dautres problèmes importants dans le secteur de la santé, comme un régime dassurance-médicaments, des soins à domicile et des foyers pour personnes âgées. Notre syndicat doit continuer de participer aux débats nationaux et la fête du Travail offre loccasion de reprendre de plus belle la lutte pour la protection et lélargissement des services de santé universels et sans but lucratif.

En tant que travailleuses et travailleurs, nous profitons également de cette journée pour réfléchir à nos droits au travail : notre droit à des lieux de travail sans danger ; notre droit à des indemnités adéquates en cas daccident au travail ; notre droit à de bons régimes de retraite qui nous permettront de prendre notre retraite dans la dignité ; et, surtout, notre droit à la libre négociation collective cest-à-dire avoir notre mot à dire dans létablissement de nos salaires, de nos avantages sociaux et de nos conditions de travail.

Comme nous lavons vu plus tôt cette année à Terre-Neuve et Labrador et en Colombie-Britannique, ces droits sont menacés. Nous les avons pourtant gagnés de haute lutte et nous devons être prêts à les défendre avec détermination où et quand il le faudra.

La fête du Travail nous donne loccasion dapprécier et de remercier tous les militants et militantes ainsi que les membres du personnel du SCFP qui travaillent sans relâche pour nos 500 000 membres et plus. Au nom de notre syndicat national, « merci » à vous pour le travail que vous faites.

Enfin, le jour de la fête du Travail, nous nous engageons de nouveau à mettre en uvre certains principes de base : syndiquer les travailleuses et travailleurs et leur négocier de bonnes conventions collectives; occuper la place qui nous revient dans les débats locaux et nationaux de notre époque; et faire preuve de solidarité avec dautres travailleuses et travailleurs, tant au Canada quailleurs dans le monde.

En septembre, nous dédierons notre nouvel édifice régional de Fredericton à John « Lofty » MacMillan, une figure de proue de notre syndicat qui a pris sa retraite en 1982 comme directeur national de lorganisation et des services nationaux du SCFP. Nous pourrons réfléchir à ses paroles le jour de la fête du Travail :

« La plus grande récompense de ma vie a été de voir saméliorer les chèques de paie des travailleuses et des travailleurs .Limportant, ce sont les gens de la base Vous faites partie des travailleuses et des travailleurs et ils font partie de vous. »

Bonne fête du Travail à tous et à toutes. Nous sommes fiers de fortifier nos collectivités avec vous.


Nous vous prions daccepter, consurs et confrères, nos sentiments de solidarité.


Le président national,
PAUL MOIST

Le secrétaire-trésorier national,
CLAUDE GÉNÉREUX