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Un rapport récent de la Banque mondiale confirme que la privatisation n’a pas réussi à répondre aux besoins des pauvres dans le monde. Le rapport juge que la politique de privatisation, prônée par la Banque depuis les deux dernières décennies, était « simplifiée à outrance, exagérément vantée et, en bout de ligne, décevante ».

La Banque mondiale et d’autres institutions financières ont incité les pays en développement à vendre leur infrastructure publique dans les années 90 en échange de garanties de prêt. Depuis, la privatisation a entraîné une augmentation débridée de la dette et d’autres problèmes économiques structurels.

Reconnaissant un taux de désapprobation de plus de 80 pour cent dans des pays comme l’Argentine et le Pérou, le rapport avoue que c’était une erreur d’avoir cru que « même une privatisation mal conçue valait mieux que la propriété par l’État ».

Mais même si le rapport recommande un rôle public accru avec « plus de subventions et des filets de sécurité ciblés pour veiller à ce que les pauvres trouvent leur compte », la Banque n’a pas renoncé à son histoire d’amour avec la privatisation.