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La défaite des conservateurs de Harris-Eves aux élections d’octobre a porté un dur coup à tous les privatiseurs, mais il semble que le nouveau gouvernement libéral de Dalton McGuinty ne soit pas aussi déterminé que prévu à protéger les emplois et les institutions du secteur public. Pendant la campagne électorale, M. McGuinty avait promis de se débarrasser de deux projets controversés d’hôpitaux 3P que les conservateurs ont continué de négocier jusqu’au dernier souffle d’Ernie Eves comme premier ministre. Mais dès le lendemain du discours du Trône du nouveau gouvernement, Dalton McGuinty a fait marche arrière sur la question de la privatisation, affirmant que le consortium de multinationales qui avait conclu une entente pour les hôpitaux d’Ottawa et de Brampton pourrait quand même les construire – mais au lieu d’un contrat de « bail », le premier ministre a promis une « entente hypothécaire ». Les militantes et militants du secteur de la santé, dont les membres du SCFP des deux hôpitaux, sont furieux. Ils soutiennent qu’il n’y a pas de différence entre les hôpitaux 3P des conservateurs et ceux des libéraux. La nouvelle opposition Eves est enchantée par les promesses brisées de M. McGuinty et les pancartes en faveur d’un hôpital public poussent plus vite que les bonhommes de neige devant les résidences d’Ottawa et de Brampton. Poursuivant la tradition des mauvais projets de loi offerts dans de jolis emballages, les libéraux de l’Ontario ont présenté le projet de loi 8, la Loi sur l’engagement envers l’avenir de l’assurance-maladie. Cette loi accorderait au ministre d’immenses pouvoirs en matière de restructuration des soins de santé et, au besoin, des conventions collectives du secteur de la santé, tout en tentant de convaincre une population sceptique que les partenariats public-privé ne mènent pas à un système de santé à deux vitesses. Les travailleuses et travailleurs d’hôpitaux de l’Ontario se mobilisent pour s’opposer au projet de loi et défendre leurs droits.