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Depuis son élection en avril, le premier ministre libéral Jean Charest sest efforcé de rappeler aux Canadiennes et aux Canadiens pourquoi il a déjà été une étoile montante chez les conservateurs fédéraux. Pendant la campagne, M. Charest a promis la « réingénierie », sans en expliquer le sens. Aujourdhui, les Québécoises et les Québécois savent exactement ce que le mot veut dire : lanéantissement des conventions collectives du secteur public et la montée de la propriété privée des institutions et des services publics.

Cet hiver, des dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois ont envahi les rues pour exiger labrogation des nouvelles lois du travail instaurées par le gouvernement Charest, des lois qui mettent la hache dans les unités de négociation du secteur de la santé et ouvrent les emplois du secteur public aux entrepreneurs privés.

Jean Charest a aussi retenu les services de deux de ses plus anciens collègues, à un tarif de 1 000 $ par jour chacun, afin quils lui recommandent des façons de privatiser deux nouveaux méga-hôpitaux. Ces collègues, bien connus de toute la population canadienne, mais peut-être encore mieux du milieu des affaires, sont lancien premier ministre du Québec Daniel Johnson et lancien premier ministre du Canada Brian Mulroney, lhomme qui nous a donné le libre-échange et la TPS. Messieurs Johnson et Mulroney doivent présenter leur rapport final le 27 février.

Entre-temps, les militantes et militants du SCFP continueront de dénoncer les politiques du gouvernement Charest qui, si elles sont mises en uvre, entraîneront la province sur la même voie privatisée que la Colombie-Britannique et lAlberta.