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Lun des plus importants défenseurs de la privatisation est descendu de sa tribune et a publié un rapport reconnaissant que la privatisation nest pas la réponse aux besoins du monde en matière de services. Même si le rapport de la Banque mondiale nest pas un manifeste en faveur de la « renationalisation » des services déjà vendus, il mentionne néanmoins la corruption, la diminution de la responsabilité, le tort causé aux plus pauvres et les profits moins élevés que prévu pour les entreprises. Le rapport semble, en partie du moins, répondre aux critiques croissantes et détaillées émises contre la privatisation basées sur des faits constatés dans le monde entier qui se font plus fortes et plus unies depuis une dizaine dannées.

Bien que le rapport vante les succès du secteur privé et minimise ses échecs, il parle néanmoins du déclin des investissements des entreprises dans les services, tant dans les pays en développement que dans les pays industrialisés, et mentionne quelques sauvetages publics aux proportions astronomiques dont la compagnie aérienne de la Nouvelle-Zélande et les propriétaires du système ferroviaire de Grande-Bretagne, entre autres. La Banque mentionne sèchement que « linsatisfaction des investisseurs semble, dans certains pays, correspondre à celle de la population en général ». Il parle des soulèvements populaires contre la privatisation dans le monde en développement et dun sondage récent qui montrait une opposition croissante aux services à but lucratif dans 17 pays.