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Une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal confirme des recherches précédentes démontrant que les projets d’hôpitaux 3P de Grande-Bretagne entraînent une réduction du nombre de lits et des services. L’étude d’un hôpital établi selon le modèle de l’Initiative de financement privé (IFP) à Lothian, en Écosse, conclut que l’établissement de soins de courte durée « n’a pas atteint ses cibles en matière d’admission de patients ambulatoires et de rendement ». Résultat : il y a moins de lits, mais aucune amélioration au chapitre de l’économie, ce qui signifie une diminution de l’accès aux soins de santé comparativement aux autres établissements de santé écossais. La première série d’hôpitaux IFP a mené à une réduction de 30 pour cent du nombre de lits. Le plan de l’hôpital privé suppose que les séjours à l’hôpital seront, pour une raison ou pour une autre, plus courts. Mais à l’hôpital de Lothian, les séjours n’ont diminué que de 0,1 jour, et les séjours après une chirurgie ont augmenté. En outre, l’hôpital avait plus de congés retardés que la moyenne écossaise. L’étude a également conclu que les augmentations prévues dans les admissions ont été extrêmement limitées par la réduction de la capacité de l’hôpital. Une augmentation globale de 21 pour cent prévue dans les admissions s’est finalement limitée à 0,3 pour cent. L’augmentation de 8 pour cent de certaines chirurgies s’est transformée en chute de 13 pour cent. L’étude conclut qu’il faudra sans doute réduire encore davantage les services et les installations pour éponger un énorme déficit – causé par le plan IFP. La chercheure britannique Allyson Pollock a aidé à mener l’étude. Pollock s’est prononcée contre les hôpitaux 3P en Colombie-Britannique et en Ontario. On peut la voir dans un nouveau vidéo produit par le Conseil des syndicats des hôpitaux de l’Ontario du SCFP sur l’expérience britannique en matière d’IFP. Pour consulter toute l’étude, visitez le British Medical Journal à www.bmj.com.