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Les personnes qui sont intéressées à promouvoir la solidarité internationale au sein de leur division, conseil ou section locale peuvent apprendre du succès du Comité de solidarité internationale de Terre-Neuve et du Labrador.

Nous avons demandé aux membres du Comité Pete Halliday et Bill Hynd de décrire ce qu’ils ont fait pour changer les choses en moins de quatre mois.

Changer les choses – La solidarité internationale à Terre-Neuve

Il y a un an seulement, le groupe de solidarité internationale du SCFP de Terre-Neuve craignait que la fin n’approche. L’intérêt au sein du SCFP était presque inexistant. Il était urgent d’agir.

Déterminés à voir quelque chose se produire à long terme, Pete Halliday, membre de la Solidarité internationale a approché le président provincial Wayne Lucas pour avoir des idées pour s’organiser et avoir un plan d’action. Ensemble, ils ont décidé de recruter des gens qui pourraient aider à bâtir la solidarité internationale. Puis Wayne a approché Bill Hynd, membre du SCFP. En tant qu’employé d’une agence de développement international, Oxfam Canada, Bill était bien équipé pour aider le Comité de solidarité internationale.

Pour assurer le bon fonctionnement du Comité, Pete Halliday a organisé la visite de Graham Deline, à Terre-Neuve, pour que ce dernier rencontre le bureau de direction provincial et les membres du nouveau Comité. Dans un environnement amical informel, le nouveau Comité de SI a pu discuter avec Graham et Pete des projets et des objectifs du SCFP pour la solidarité internationale. Nous avons appris que la SI, ici, consiste à travailler avec les syndicats d’autres pays sur les questions d’intérêt mutuel et que la SI, ce n’est pas de la charité.

Ceci a entraîné une réunion plus formelle des quatre membres actifs de la SI. Pendant une fin de semaine, au cours de l’hiver, ils ont discuté des préoccupations auxquelles la SI est confrontée et des objectifs qu’ils aimeraient établir pour eux-mêmes. Le défi qui se posait à eux leur permettait d’obtenir un appui en faveur de la SI de la part de leurs confrères et consœurs du SCFP. Pour un trop grand nombre de membres du SCFP, la solidarité internationale était considérée principalement comme de parler des préoccupations auxquelles les pays étrangers sont confrontés pour ensuite demander de l’argent. Le nouveau Comité de SI a réalisé qu’il devrait changer l’image.

Le nouveau Comité a décidé qu’il était temps de devenir actif et de montrer que de nombreux problèmes mondiaux ont un effet direct sur les problèmes locaux. À cette fin, le Comité a envoyé un éditorial au rédacteur en chef (The St. John’s Telegram, 4 mars 2001) intitulé « Libre-échange c. bien public ». Le Comité a également accepté de coparrainer et d ‘appuyer activement le forum public d’Oxfam «Commerce, démocratie et droits de la personne » (31 mars 2001).

Afin de promouvoir le travail de SI au sein du SCFP, Pete Halliday a fait des pressions et a obtenu deux heures, pendant le Congrès, pour présenter le rapport du Comité et pour informer les personnes déléguées sur les questions importantes que le Comité traite. Pour aider avec cette présentation, le Comité a persuadé Anna Dashtgard, du Front commun contre l’Organisation mondiale du commerce, à prendre la parole. La forte présentation d’Anna sur la ZLÉA, lors des réunions et de la manifestation du Sommet de Québec, où elle a souligné que de plus en plus de travailleuses et travailleurs se soulèvent contre la mondialisation corporative, a été un point fort du Congrès. Graham Deline a également assisté au Congrès et il a pu expliquer clairement l’importance du travail de Solidarité internationale pour le SCFP.

À la fin du Congrès de 2001 du SCFP de Terre-Neuve et du Labrador, le Comité local de SI a été non seulement félicité pour le travail accompli au cours de l’année, mais on lui a également donné un appui total pour le travail futur. Pour souligner cet appui, quelque 30 congressistes ont ajouté leurs noms à une nouvelle liste courriel de mesures spécifiques à prendre sur la Solidarité internationale. Lors d’une réunion qui a eu lieu après leur présentation au Congrès, les membres du Comité de SI présents ont commencé à discuter des projets pour les mois à venir.

Leçons apprises :

La façon dont nous considérons le travail de SI est beaucoup plus vendable que la vision plus axée sur la charité du travail que nous défendions auparavant.

Les Comités de SI ont besoin d’un programme d’activités.

Les Comités de SI ont besoin d’une présidence qui connaît comment faire fonctionner les choses (c’est-à-dire pas quelqu’un qui travaille avec la Division pour la première fois ou qui ne connaît personne au sein du bureau de direction).

Ils ont également besoin de quelqu’un qui a ses entrées dans le milieu du développement international dans la région et qui connaît les questions reliées au développement.

C’est vraiment utile lorsque vous pouvez utiliser quelque chose qui se retrouve dans les nouvelles pour créer un intérêt et un appui (comme la réunion et les manifestations sur la ZLÉA).