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Le gouvernement de Nouvelle-Écosse a écarté les promoteurs de 3P du choix des sites des nouvelles écoles.

Le 8 décembre, le sous-ministre de l›Éducation de la province a annoncé que ce seraient les conseils scolaires et les représentantes et représentants de la collectivité qui décideraient où les nouvelles écoles seront construites, éliminant ainsi les entrepreneurs privés de l›équation. Depuis que l’ancien gouvernement libéral a annoncé que toutes les nouvelles écoles seraient construites par des partenariats entre le secteur public et le secteur privé, beaucoup de plaintes ont été portées contre des promoteurs qui exerçaient une influence indue sur le choix des sites.

L’indignation de la population et une campagne concertée du SCFP ont obligé le gouvernement conservateur à reconnaître le conflit d’intérêts sérieux qui peut exister lorsque des entreprises privées se mêlent de fournir des services publics. Avec les projets de 3P, ce sont des intérêts d’entreprise 006500740020non commu-nautaires 007100750069 décident où les écoles seront construites, et les promoteurs font pression pour que les écoles à crédit-bail soient construites près de terrains qui leur appar-tiennent pour en augmenter la valeur.

En juin, des parents de Kentville ont contesté le choix d’un site en soutenant que les intérêts privés du président du consortium, qui possède plusieurs hectares de terrain à côté du site choisi, en plus d›être un sympathisant libéral, avait indûment influencé le processus. Le conseil scolaire, incapable d’en arriver à un consensus, a laissé la décision au consortium 0075006e0065 dangereuse violation du processus public et de l’obligation de rendre des comptes.

On attend maintenant l’examen de 17 autres projets d›école 3P mené par la firme KPMG. Les résultats de l’examen seront publiés en janvier.

Avec les aveux de mercredi et les preuves de plus en plus nombreuses montrant que les écoles 3P coûtent plus cher que des édifices financés par les deniers publics et appartenant au secteur public, KPMG devrait conclure que le gouvernement n’a pas d’autre choix que d’abandonner les projets d›écoles construites et détenues par le secteur privé.