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Les membres du SCFP se sont joints aux parents et à la communauté pour résister à la fermeture annoncée d’un centre de Montréal pour les personnes souffrant de handicaps intellectuels sévères. Se disant inquiets de la faible rémunération et du manque de compétence du personnel, ainsi que du manque de supervision, ils s’opposent à un plan visant à déplacer les résidentes et résidents du Centre Gary Taylor vers des installations privées.

« Cette décision est purement financière et ne tient absolument aucun compte des besoins très particuliers des résidentes et résidents du Centre, a dit Tyrone Searles, président de la section locale 1841 du SCFP. Ils essaient de trouver des entrepreneurs privés en plaçant des annonces dans les journaux - comme s’ils avaient des «patients à vendre». Ils font miroiter un montant de 80 $ par jour par résident. Mais ce montant pourrait bien changer parce que les indemnités sont en train d›être normalisées dans toute la province.» 

« La fermeture du centre signifie que les programmes et les soins spécialisés pour nos résidentes et résidents disparaîtront lorsque ceux-ci seront envoyés dans des centres privés. Si les résidentes ou résidents ne peuvent pas s’adapter et deviennent agressifs ou désorientés, il n’y aura pas de soutien, ni de centre où ils pourront retourner,»  ajoute Searles.

Claude Généreux, président du SCFP-Québec et du conseil provincial de la santé et des services sociaux, demande au gouvernement d’empêcher la fermeture du centre jusqu›à ce qu’une étude complète sur l›évaluation et le financement ait été effectuée, avec la participation des membres du SCFP.

« Des foyers privés surgissent à droite et à gauche, a-t-il dit. Pourtant, d’une journée à l’autre, ils ne savent pas à quel financement ils auront droit. C’est insensé.» 

« Il serait triste de créer, en agissant trop vite et sans consultation sur la croissance de ces centres privés, une nouvelle catégorie d‹ «orphelins de Duplessis»» , avertit Généreux.