Équilibrer vie professionnelle et vie familiale est devenue une question essentielle pour nombre de membres du SCFP. Dans tout le Canada, quelque 70 pour cent des Canadiennes qui ont de jeunes enfants travaillent. Plus de 15 pour cent des familles avec enfants sont monoparentales et dans la majorité des cas, ces familles sont dirigées par une femme. La conciliation travail-famille peut être doublement difficile pour les membres des groupes de l’égalité. Les deux tiers des parents qui travaillent à temps complet et qui ont des enfants disent être insatisfaits de l’équilibre entre leur travail et leur vie personnelle et familiale.
Près de 18 pour cent de la population canadienne a un handicap et pourtant, il n’y a presque pas de mesures d’accommodement pour leurs besoins professionnels et familiaux. Les familles qui ne répondent pas à la définition classique, à savoir un père, une mère et des enfants, sont souvent contraintes de trouver du temps pour leurs obligations familiales en utilisant leurs congés annuels ou leurs congés de maladie. Trop souvent, ces personnes sont flouées parce qu’on ne reconnaît par leur relation. Cela représente un stress supplémentaire tout simplement parce que leur situation familiale ne correspond pas aux définitions traditionnelles.
Pour assurer l’égalité et l’équité pour toutes et tous, les sections locales doivent définir le terme « famille » dans la convention collective aussi largement que possible et, en particulier, la définition de « conjoint-conjointe » et de « parent » pour être certaines de couvrir tous les membres.
Les congés fériés qui n’entrent pas dans la tradition chrétienne d’Amérique du Nord sont souvent exclus des conventions collectives. Cela signifie que des travailleuses et travailleurs ne se voient pas reconnaître les jours de fête de leur famille là où elles et ils travaillent. Ces personnes doivent célébrer leurs fêtes sans avoir droit à un congé ou elles doivent demander des journées de vacances.
Pour les membres autochtones, la saison de la chasse et de la pêche est très importante pour leur mode de vie et leurs traditions. Nombre de membres autochtones préfèrent aussi leurs propres méthodes traditionnelles pour composer avec la maladie. Les clauses de conventions collectives peuvent leur donner la possibilité de pratiquer ces traditions.