Il faut garder deux objectifs en tête dans la négociation des avantages sociaux : 

  1. veiller à ce que la formulation empêche l’employeur de réduire les avantages (surtout dans le contexte actuel)
  2. rendre l’employeur, plutôt que la compagnie d’assurance, responsable de la prestation des avantages. Ainsi, le syndicat peut déposer un grief en vertu du mode de règlement des griefs ou d’arbitrage prévu dans la convention collective si les avantages sociaux sont modifiés pendant la durée de l’entente, ou si on refuse des avantages à un employé. Si leurs demandes sont rejetées, les membres ne sont pas laissés à eux-mêmes devant les grosses compagnies d’assurance. 

Ces deux objectifs peuvent être atteints soit par la négociation d’une clause qui précise les avantages qui seront fournis, soit en intégrant la police de base à la convention collective.

Trop de conventions collectives du SCFP n’incluent que des clauses sur la part des primes à payer par l’employeur. Très peu contiennent des clauses sur le coût réel de la couverture d’avantages, ce qui signifie que cette couverture ne peut pas faire l’objet d’un grief et que l’employeur peut la modifier sans en informer le syndicat.