Les deux dirigeants ont visité le piquet de grève établi près du bureau de Southern Railway. Ils ont profité de l’occasion pour remettre un don du SCFP national au président de la section locale 7000, Bill Magri.
« J’ai un message pour votre employeur, a lancé M. Moist à la foule : s’il pense qu’on peut embaucher des briseurs de grève en Colombie-Britannique en 2015, il va enfreindre la loi, il va continuer à verser de l’argent à la Commission du travail et il va continuer à perdre. Il serait aussi bien de prendre une partie de cet argent pour reprendre les négociations, régler les points qui achoppent et nous laisser retourner au boulot. C’est tout ce que nous demandons. »
« Vos patrons sont censés être des gens d’affaires chevronnés, a-t-il ajouté, mais je ne comprends rien à leur plan d’affaires : vous mettre en lock-out, puis ne plus pouvoir réceptionner d’envois. Ils perdent des millions! Il faut qu’ils comprennent qu’ils sont à l’origine de ce conflit de travail. Évidemment, tant qu’à être dans la rue, nous retournerons au travail uniquement lorsque nos litiges seront réglés. »
Messieurs Moist et Fleury ont encouragé les lockoutés à rester unis. Ils leur ont rappelé qu’ils ne sont pas seuls : leur syndicat national les appuie, tout comme le SEPB 378 et d’autres syndicats. M. Moist a d’ailleurs tenu à remercier les Teamsters et le Syndicat des débardeurs.
« Nous avons un dicton, au SCFP, qui va comme suit, a conclu M. Moist : nous tiendrons un jour de plus que tout employeur au Canada. Sachez donc que le SCFP vous fournira toutes les ressources dont vous avez besoin. »