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Fredericton - Le SCFP du N.-B. et le Conseil des employés municipaux unissent leur voix contre les modifications proposées à l’arbitrage exécutoire par le ministre des Finances, Roger Melanson.  En modifiant la loi au profit des employeurs, le gouvernement risque d’affaiblir sérieusement l’objectif d’équité dans le processus de négociation collective.

 « Les employés des services essentiels ne peuvent pas faire grève comme les autres employés syndiqués. L’arbitrage exécutoire est souvent le seul remède pour ces syndiqués quand il y a un blocage en négociation », explique Odette Robichaud, présidente par intérim du SCFP NB.

 « Le gouvernement risque d’enlever un des derniers mécanismes de négociation que possèdent ces syndiqués », a ajouté Marcos Salib, coordonnateur du SCFP pour le Conseil  des employés municipaux.

« Les municipalités et les universités ont demandé des modifications à la loi car ils affirment manquer de revenus », affirme  Salib.  « La loi proposée ne touche pas le problème fondamental de cette catégorie d’employeurs: le financement et la capacité de percevoir des recettes appropriées. Dans ce cas, le gouvernement s’est déresponsabilisé et a préféré s’attaquer aux employés.  Le gouvernement devrait plutôt aider les municipalités en éliminant les subventions de péréquation qui ont entraîné des pertes de revenus pour les grandes municipalités », a noté Salib.

« Les arbitres ont souvent affirmé que la capacité de payer n’est pas un argument valable utilisé par les employeurs, vu qu’ils ont la capacité d’augmenter les revenus par diverses voies ». conclut Salib. « Pour le SCFP, ceci est une question de droits des travailleurs. Il faudra examiner nos avenues  juridiques », a ajouté Robichaud.