Le président national du SCFP, Mark Hancock, a participé à une manifestation à l’hôtel de ville de Prince Albert pour témoigner son soutien aux membres du SCFP 882. Plus de 70 membres et allié(e)s étaient sur place pour exhorter la Ville à reprendre les négociations.

« Les membres du SCFP 882 travaillent fort pour offrir des services publics de qualité à la population de Prince Albert », a dit Cara Stelmaschuck, vice-présidente du SCFP 882. « Nous assurons le fonctionnement de la Ville de Prince Albert. Nous vous aidons à payer vos factures, nous assurons la sécurité de vos enfants à la piscine et au terrain de jeux, nous soutenons les activités municipales essentielles. Et nous méritons un salaire qui suit l’inflation. Trop, c’est trop. Si le maire et le conseil municipal ont les moyens de s’accorder une augmentation de salaire qui tient compte de l’inflation, ils doivent être prêts à nous offrir la même chose. »

La Ville de Prince Albert demande à ses cols blancs d’accepter des augmentations de salaire bien inférieures à l’inflation, ce qui équivaut à une réduction du salaire réel. Pourtant, entre 2017 et 2021, la rémunération du maire et du conseil municipal a augmenté de 20 %, soit plus du double de ce que les membres du SCFP 882 ont reçu au cours de la même période.

« Nous voulons que le maire, le conseil et la direction comprennent que ce sont nos membres qui font tourner cette ville », a déclaré Mark Hancock, président national du SCFP. « Je m’adresse à eux : vous ne vous en prenez pas seulement aux membres du SCFP 882, vous affrontez tous les membres du SCFP en Saskatchewan et nos 715 000 membres d’un océan à l’autre. »

Le SCFP 882, en position de grève légale depuis le 10 août 2023, mène une grève du zèle. Par exemple, ses membres refusent de former cadres, collègues et entrepreneur, et ils choisissent d’ignorer le code vestimentaire.

« La table des négociations est la seule manière de parvenir à une entente, a conclu M. Hancock. Oui, c’est difficile parfois, mais on ne trouvera pas de solution si on ne se parle pas. La Ville doit reprendre les négociations immédiatement. »