Ce mardi 6 mars près d’une centaine de brigadiers scolaires de Montréal ont manifesté devant le quartier général du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), leur employeur. Ces employés sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2015, soit plus de 26 mois.

Ils ont réclamé la conclusion rapide d’une nouvelle convention collective qui améliorera leurs conditions de travail. À défaut de cela, ils intensifieront leurs moyens de pression.

Ceux d’entre eux à statut permanent et temps plein gagnent présentement environ 13 000 $ par année en revenu de travail. Ils réclament un rattrapage salarial qui les rapprochera de la moyenne des autres brigadiers scolaires du Québec.

« Matin, midi et soir, beau temps, mauvais temps, nous veillons à la sécurité des élèves du primaire. Nous les protégeons contre l’impatience des usagers de la route. C’est un métier risqué et d’une grande importance. Notre travail s’étale aux alentours de 6 h 45 le matin à 16 h le soir, ce qui ne nous permet pas d’occuper un autre emploi. Il est temps que l’administration Plante et la direction du SPVM reconnaissent notre rôle à sa juste valeur », a expliqué Diane Girard, présidente du syndicat des brigadiers scolaires de la Ville de Montréal, section locale 930 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

« La transition politique à la Ville de Montréal et la crise à la direction du SPVM ont retardé le processus de négociation. Là, nous en avons assez d’être les oubliés et les mal-aimés. Nous réclamons un revenu qui nous permette de bien vivre à Montréal. Dans les prochains jours, il y aura soit une entente de principe, soit une escalade de nos moyens de pression », a prévenu la présidente.