Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) annonçait le 28 juillet dernier qu’en conformité avec la Loi 24, il demandait la nomination d’un médiateur dans le cadre de la négociation d’une nouvelle convention collective avec ses chauffeurs.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) section locale 3333, qui représente les chauffeurs d’autobus du RTL, souhaite préciser qu’il s’agit d’un choix de l’Employeur, rien dans la loi ne l’y oblige.
Une première rencontre a été convoquée le vendredi 8 septembre prochain par la médiatrice Lise Lavallée.
Le SCFP 3333 tient à rappeler, tel que l’avait indiqué en juillet sa présidente Sylvie Champagne, que l’enjeu de la présente négociation demeure les temps de parcours qui sont irréalistes.
Le rapport annuel 2016 du RTL fait état d’une augmentation de plus de 21 % des plaintes concernant les déplacements des usagers.
Pour le Syndicat, il ne fait aucun doute que des temps de parcours plus réalistes augmenteront la qualité du service et, de fait même, la satisfaction des usagers.
« Ce n’est pas avec la création de slogans que l’on améliore le service aux usagers, comme semble le croire le RTL. C’est par des horaires réalistes, tant pour les usagers que pour les chauffeurs », affirme Sylvie Champagne.
Comptant près de 115 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7 272 membres dans le transport terrestre au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le secteur maritime.