Les organisations syndicales du réseau de la santé et des services sociaux accueillent favorablement, mais avec agacement, la décision gouvernementale de prolonger jusqu’au 14 mai minimalement l’application des différentes « primes COVID », qui devaient prendre fin le 16 avril. Pour la FSSS-CSN, la FSQ-CSQ, la FIQ et la FIQP, l’APTS, le SCFP, le SQEES-FTQ, la FP-CSN et le SPGQ, cela confirme, d’une part, qu’il fallait maintenir ces primes en attendant un plan de transition vers des solutions pérennes, et d’autre part, qu’il faut de la concertation et de la prévisibilité pour attirer et retenir le personnel.
« C’est bien dommage qu’il faille une possible sixième vague pour que le gouvernement corrige l’erreur d’annuler ces primes, imparfaites mais nécessaires dans l’immédiat pour prévenir des démissions et des bris de service. C’est aussi regrettable que nous ayons été informés mais non consultés. Nous nous répéterons aussi longtemps que nécessaire : de procéder unilatéralement et à la pièce, cela donne des mesures incohérentes. Si l’on veut agir en termes de plan, de reconstruction, de durabilité, de pérennité, il faut nous inclure. Les voix de nos membres sont indispensables », soulignent les représentantes et représentants de la FSSS-CSN, de la FSQ-CSQ, de la FIQ et de la FIQP, de l’APTS, du SCFP, du SQEES-FTQ, de la FP-CSN et du SPGQ.
« Nous réclamons une solution équitable et négociée avec les syndicats. Il faut se rappeler que ces primes causent d’importantes disparités entre différentes catégories d’employé.e.s, et qu’elles sont même contre-productives dans certains cas. Donc, nous réitérons notre appel à convenir de mesures transitoires qui seront équitables et qui iront dans la bonne direction : que le réseau de la santé et des services sociaux soit un employeur de choix et qu’il donne à la population la qualité de soins et de services qu’elle mérite », d’ajouter les syndicats.