Les moniteurs, démonstrateurs de laboratoire, coordonnateurs de cours, correcteurs et assistants de recherche de l’Université Brock se sont prononcés en faveur de la grève s’ils n’arrivent pas à conclure une convention collective adéquate avec l’employeur.
La section locale 4207 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4207), qui représente le personnel universitaire de Brock, tente d’obtenir des salaires décents, une stabilité d’emploi et des avantages sociaux.
Le scrutin de grève s’est étalé sur deux jours. Le syndicat est satisfait du résultat.
« Nos membres ont envoyé un message clair, affirme le président du SCFP 4207, Phil Wachel. Ils demandent à l’université de mettre fin aux salaires de misère et à la précarité d’emploi qui les affligent. Ils veulent travailler pour la version de Brock qu’on présente dans les campagnes publicitaires. »
Le SCFP 4207 lançait récemment une publicité pour attirer l’attention, d’un côté, sur le titre d’employeur modèle dont se targue l’Université Brock dans son autopromotion et, de l’autre, sur les conditions de précarité et la faiblesse des salaires du personnel universitaire.
« Nous essayons tout simplement de montrer que l’université qu’on présente comme un employeur modèle ne ressemble pas à celle où nos membres travaillent, souligne M. Wachel. Nous espérons que les négociations en cours nous permettront d’obtenir un contrat de travail qui fera de Brock un employeur modèle pour tous. Dans le cas contraire, nos membres ont clairement indiqué qu’ils sont prêts à débrayer. »