Le SCFP 90 a présenté un avis écrit à la Ville de Weyburn, en Saskatchewan, et au ministre des Relations de travail et de la Sécurité au travail afin de déclarer l’impasse dans l’actuelle ronde de négociations entre le syndicat et la Ville.

La Ville de Weyburn cherche à obtenir d’importantes concessions, dont des changements aux congés en raison d’un décès, aux congés pour des situations d’urgence ou de graves maladies, à la procédure de règlement des griefs, et aux droits d’ancienneté et de promotion.

« Nos membres travaillent fort pour la Ville de Weyburn. Nous méritons une entente juste et raisonnable », a déclaré Sherri Blackburn, présidente du SCFP 90. « L’offre financière que la Ville a présentée ne suit pas le coût de la vie ni les augmentations de salaire que les membres du SCFP des autres municipalités recevront. »

Les négociations sont tombées dans l’impasse lorsque la Ville de Weyburn a envoyé aux employés son offre finale pour une nouvelle convention collective pour la période du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020. La Ville a demandé au comité de négociation du SCFP 90 de soumettre cette offre au vote des membres.

« La Ville prétend souhaiter maintenir une relation harmonieuse avec le syndicat, mais elle a agi de façon très irrespectueuse en tentant de nuire au comité de négociation du syndicat en envoyant son offre finale directement aux membres », a déclaré Sherri Blackburn. « Les membres ont compris la situation et, à une réunion des membres, ils ont soutenu que l’offre finale n’était pas digne d’un vote, et que la prochaine étape devait être la médiation. Même si les négociations ont échoué, la section locale estime qu’il est possible d’arriver à une entente par la médiation. Pour le moment, on n’élabore pas de plans pour un vote de grève ni pour des moyens de pression au travail, mais le SCFP s’est engagé à parvenir à une entente équitable pour ses membres. »