Le district régional de Fraser-Fort George a décidé de décréter un lock-out contre ses travailleuses et travailleurs, tournant ainsi le dos aux membres de la communauté qui ont besoin de services dans toute notre région.
Le concept de lock-out partiel n’existe pas : un lock-out est un lock-out. En raison de la décision du district régional, tous les services fournis par les membres du SCFP 1699 seront donc interrompus à compter du vendredi 7 novembre, à l’exception de ceux qui sont jugés essentiels conformément à l’ordonnance sur les services essentiels en vigueur.
« Il y a un véritable manque de leadership au sein du district », déplore Daniel Burke, président du SCFP 1699. « Au lieu de revenir à la table de négociation et de faire des efforts sérieux pour résoudre le conflit, le district a choisi d’envenimer la situation. »
« Le choix d’interrompre indéfiniment les services publics dont dépendent les résident(e)s fait suite à la décision déconcertante de reporter de plus d’un mois l’installation de la glace dans deux arénas du district alors qu’aucun moyen de pression n’était en cours », ajoute-t-il.
Toutefois, depuis le 18 octobre, les membres du SCFP 1699 exercent des moyens de pression limités pour souligner l’importance d’obtenir une entente équitable. Le syndicat affirme que nombre de travailleuses et travailleurs ont déjà quitté le district régional ou cherchent activement un autre emploi en raison du manque de respect que continue d’afficher le district envers son personnel.
« Nous attendons que le district cesse de déformer la réalité et de choisir les chiffres qui l’arrangent », souligne Daniel Burke, faisant remarquer que le syndicat est prêt et disposé à retourner à la table de négociation dès que le district voudra bien discuter. « Le district affirme vouloir servir les gens et les communautés, mais lorsqu’il décrète un lock-out contre les travailleuses et travailleurs, les empêchant ainsi de fournir des services essentiels, on comprend que ce sont des paroles creuses. »