Le SCFP-N.-É. dénonce la gestion du gouvernement McNeil et de sa ministre de l’Éducation, Karen Casey, dans les négociations avec les enseignants membres du Nova Scoatia Teachers Union.
« La sécurité des élèves n’a jamais été menacée, souligne la présidente du SCFP-N.-É., Nan McFadgen. Les Libéraux sont prêts à tout pour faire porter aux autres le blâme de leurs échecs, et c’est déplorable. »
« Les Libéraux ont soulevé des préoccupations quant à la sécurité, au détriment des aides-éducatrices qui, elles, sont membres du SCFP, explique Grant Dart, coordonnateur du secteur scolaire au SCFP. Nonobstant les insinuations du Parti libéral, les aides-éducatrices SCFP – comme tous nos membres œuvrant comme employés de soutien – effectueront leur travail et feront passer la sécurité des élèves en premier, comme d’habitude. »
« Le gouvernement McNeil devrait avoir honte de ne pas écouter les parents, les élèves, les enseignants et les syndicats, rajoute Mme McFadgen. Ses actions inconsidérées ont irrité des milliers de familles néo-écossaises. Nous sommes soulagés que les écoles ouvrent à nouveau aujourd’hui, mais à entendre la ministre tenter de camoufler ses bévues hier après-midi, nous ne sommes pas sortis du bois. »
« Si elle joue au jeu du blâme, elle va perdre, poursuit Mme McFadgen. La grève du zèle des enseignants était planifiée de manière responsable et annoncée longtemps à l’avance pour permettre au gouvernement de s’y préparer. »
« Les Néo-Écossais en ont marre et on peut les comprendre, conclut-elle. Leur gouvernement leur a laissé seulement un jour et demi de préavis avant de mettre en lock-out leurs enfants des écoles. Pire, ni le premier ministre ni la ministre n’étaient à l’Assemblée législative hier matin. C’est inacceptable. Et quand la ministre Casey s’est finalement adressée aux médias, elle s’est sauvée sans répondre aux questions des journalistes. Le gouvernement McNeil est une honte. À nous de le mettre à la porte et de bâtir une province dont nous pourrons être fiers. »