Un malentendu concernant la décision de l’Université de Toronto de réintégrer à l’interne les contrats de centaines de travailleuses et travailleurs des services alimentaires a généré une peur qui est injustifiée.
À une époque où les multinationales continuent à mener la tendance de la baisse des salaires et de la création d’une économie fondée sur le travail précaire, il est rare que nous ayons de bonnes nouvelles, et il est important de les souligner lorsqu’elles surviennent.
Afin d’offrir davantage de produits locaux sur le campus, l’Université de Toronto a choisi de mettre fin à son contrat avec le fournisseur de services alimentaires multinational Aramark et de réintégrer les emplois à l’interne. On a dit bien des choses sur ce que cela signifie pour les employés, et beaucoup de ces déclarations sont fausses. Je voudrais rétablir les faits.
Tous les employés actuels d’Aramark se sont vu offrir des emplois sans avoir à en faire la demande.
À compter du 1er août, lorsque cette transition surviendra, ces travailleuses et travailleurs seront couverts par une convention collective du SCFP qui est déjà en place pour tous les autres employés des services alimentaires directement employés par l’U. de Toronto.
En se joignant à cette convention collective, ils et elles obtiendront une importante augmentation de salaire, une inscription immédiate au régime d’assurance-maladie complémentaire, une inscription au régime de retraite à prestations déterminées, une augmentation des vacances et une exemption des frais de scolarité. Ces employés maintiendront également leur ancienneté dans la liste d’Aramark.
Nous reconnaissons que ce n’est pas la situation idéale pour Unite Here, qui représente actuellement ces employés. Ils perdent des membres. Nous avons aussi perdu des membres à la suite de fusions dans d’autres secteurs, et nous avions initialement perdu ces membres lorsque l’Université avait confié les emplois en sous-traitance. Mais, finalement, ce qui doit compter, c’est la meilleure solution pour les employés.
Nous serons toujours solidaires avec Unite Here. Le travail qu’ils font au nom de leurs membres est une source d’inspiration. Permettre aux circonstances de nous diviser ne ferait qu’affaiblir notre mouvement.
Fred Hahn
Président
SCFP Ontario