Le comité directeur des travailleuses et travailleurs en éducation du SCFP-Saskatchewan est profondément déçu du budget provincial, qui ne réglera en rien les problèmes majeurs de notre système d’éducation.
Le budget révèle une tendance troublante au sous-financement. En effet, pour 2025-2026, le gouvernement alloue 4,428 milliards de dollars à l’éducation, soit moins que les 4,454 milliards de l’année précédente : c’est donc une coupure de ressources pour un système déjà à bout de souffle.
« Nous avons constaté que le budget ne réglera pas la crise en éducation », a déploré Karla Sastaunik, présidente du comité directeur des travailleuses et travailleurs en éducation du SCFP-Saskatchewan. « Depuis des années, on demande aux travailleuses et travailleurs de soutien en éducation d’en faire toujours plus avec moins. Nous avons atteint un point de rupture. »
Karla Sastaunik a aussi sonné l’alarme pour les élèves les plus vulnérables, particulièrement ceux et celles des communautés autochtones, qui souffriront directement de la perte du financement fédéral prévu en vertu du principe de Jordan. « Sans un financement adéquat, ces élèves accuseront encore plus de retard, ce qui est tout simplement inacceptable. Pourtant, le gouvernement est resté muet à ce sujet aujourd’hui. »
Les travailleuses et travailleurs en éducation du SCFP s’inquiètent également de l’absence de réponse du gouvernement face à la violence dans les écoles.
« Nos membres sont aux premières lignes dans les écoles et vivent de la violence de manière récurrente en raison du sous-financement chronique et des suppressions de postes. Et pourtant, le ministre des Finances s’est également abstenu de toute mention concernant la violence dans les classes », a ajouté Karla Sastaunik.
Le personnel de soutien en éducation joue un rôle essentiel dans le système d’éducation de la Saskatchewan. Travaillant directement avec les élèves qui ont besoin d’un soutien appuyé, il se dévoue pour que l’ensemble des élèves puissent s’épanouir pleinement.